Ainsi qu’en témoignait mon post d’hier, mes jours et mes nuits ont été très fortement marqués ces derniers temps par un petit coin de Charente Maritime ma foi bien sympathique.
A ce propos, je tiens à préciser que, contrairement à ce qu’ont prétendu certains esprits chafouins (cf. les commentaires à mon post d’hier), mon passage à La Rochelle a été provoqué pour des raisons professionnelles uniquement. Si, si, si. Par contre, il est évident que, dès que possible, je retournerai là-bas en vraie touriste, histoire de profiter de tous les plans sympas que j’ai pu repérer
Cette rectification d’une extrême importance, d’une importance même cruciale, et qui va, nous n’en doutons pas, révolutionner le visage du monde chrétien occidental, cette rectification, disais-je, étant effectuée, nous allons peut-être pouvoir passer à la suite ?
Ah non : autre parenthèse, d’abord. Oui, je sais, les phrases de ce post sont quasiment proustiennes (veuillez noter la présence du "s", je vous prie). Moult virgules et circonvolutions en rendent la lecture particulièrement pénible et indigeste. C’est fait exprès. Pour vous montrer combien ces derniers jours ont été épuisants et combien ils ont dégradé mes pauvres neurones.
Donc, après une semaine exténuante à bien des points de vue, le week-end s’annonçait comme un moment d’exultation libératoire et bienfaitrice. Et pour célébrer dignement cet événement, la douce STL et votre serviteuse ursinienne décidèrent de se faire une virée tzigane : prenage de voiture et allage on ne sait pas où, n’importe où, du moment que ce soit loin de la grande ville et de ses nuisances.
La région parisienne est richissime de petits endroits méconnus, où les touristes ne vont pas et qui sont pourtant magnifiques. Après une vingtaine de minutes en voiture, vous vous retrouvez perdus dans la cambrousse, avec de vrais zozios qui font cui-cui dans les arbres, des grenouilles dans des petits ruisseaux, voire même d’autres animaux qu’on pensait pourtant disparus de nos belles contrées toutes polluées (oui, bon, ok, j’ai triché, le zozio sur la photo n’est pas dans un arbre, la photo a été prise dans un McCrado, mais je peux vous garantir que ce zozio-là faisait un boucan de tous les diables).
C’est donc dans l’un de ces endroits paradisiaques et enchanteurs que nous avons atterri. Je ne vais pas vous faire le coup de la citadine émerveillée devant un pissenlit, d’abord parce qu’on n’a pas vu de pissenlit, et ensuite parce que ça n’intéresserait pas grand monde. Juste une chose : une bande d’enfants qui part à la pêche à la grenouille avec une épuisette, c’est trognon, ça m’a rappelé les livres de la Comtesse de Ségur
Après ces moments attendrissants, nos pérégrinations nous ont conduites, bien malgré nous, en un lieu que nous connaissions déjà. En effet, cette petite ville se targue d’avoir un boulanger ouvert le dimanche toute la journée ; boulanger qui de surcroît fait les glaces les plus miam slurp de la région. Où est l’originalité de la chose, me direz-vous ? Ben c’est peut-être crétin, mais j’avais jamais vu des glaces à la violette ou à la rose ! Et le plus surprenant de la chose : les glaces à la rose sont roses, les glaces à la violette sont
mauves ! La preuve en image (désolée, pas eu le temps de photographier la glace aux pétales de roses, c’te morfale d’STL avait tout avalé le temps que je sorte la caméra
).
On s’est installées toutes les deux au bord de l’eau pour déguster ce divin met, tout en regardant les pédalos, les canots et les baigneurs de la plage locale. Hé oui, pour ceux qui ne connaissent pas bien cette magnifique région qu’est l’Ile de France, il n’y a pas qu’à Paris qu’on a des plages
Alors ? Ca ne vous donne pas envie, tout ça ?
Note : la rédaction réclame l’indulgence des lecteurs pour ce post à l’intérêt frôlant dangereusement la température de l’hélium liquide (aussi connue sous le nom de zéro absolu, pour ceux qui ont bien effrontément séché les cours de physique-chimie). Mais il faut bien avouer que c’était vraiment délectatoire, cette p’tite glace
Nan nan, j’vous donnerais pas l’adresse ! Juste un petit indice : c’est au bord de l’Oise
gniark gniark gniark (ricanement sardonique et machiavélique à la pensée de ces pauvres lecteurs alléchés par la photo et qui ne sauront jamais où trouver de quoi satisfaire leur avide gourmandise ainsi réveillée).
D'abord, il est vrai que les photos sont magnifiques. Cependant, je dirai que :
1° tu n'es pas une vrai citadine, mais une véritable oursonne, élevée au fond des bois et qui a juste changée sa tanière de place,
2° Les glaces au parfum sublime et sans produit chimique on en trouve partout
3° C'est pas beau de faire rager les autres.
Mais bon, je t'en veux pas dans la mesure où les photos sont chouettes et que tu as eu dernièrement un travail harassant...
Rédigé par : Vé | 28 juillet 2004 à 09:41
Il est hyper sympa ton post ! En le lisant, j'ai vécu un deuxième dimanche et je te remercie car nous sommes mercredi.
Rédigé par : STL | 28 juillet 2004 à 09:44
A la lecture de ton post et du commentaire d'STL une question me vient aux lèvres (mais non, aucune allusion sexuelle, je t'en prie...) : tu es sure que dans tes glaces y avait pas des substances que la physique approuve mais que la morale réprouve ? hein ?
Vé, tu trouves pas qu'elles sont bizarres ces filles ?
Rédigé par : cityzen | 28 juillet 2004 à 13:30
Le miel avait peut être tourné à l'hydromel...
Rédigé par : Vé | 30 juillet 2004 à 00:38