Quelques lecteurs exigeants (mais n’est-ce pas ainsi qu’on les aime ?) ont récemment stigmatisé le manque de régularité du postage sur ce blog. La tenancière de cette gargote, n’écoutant que son courage et sa dévotion à son public (always delighting the customer, me faisait remarquer, il y a plusieurs mois, un grand ponte du self-marketing), décidait donc en cette morne soirée de trouver coûte que coûte un sujet de délire.
Il faut avouer que depuis 10 jours, les conditions n’étaient que peu propices à l’élaboration d’un délire digne de ce nom (et donc des lecteurs exigeants susmentionnés) : entre 2 et 3 heures de transport par jour, alliant marche à pied, métro et RER, voilà qui en épuiserait plus d’un ; ajoutez à cela un contexte professionnel difficile et acrobatique ; sans parler de l'évidente mauvaise volonté persistante des agences de presse habituellement fournisseuses d’infos hallucinantes, et vous comprendrez aisément que la mission ursinienne devenait de plus en plus impossible.
Et là, ce soir, la révélation. Merci, ô Sainte Associated Press ! Mille fois merci pour cette dépêche inattendue et salvatrice (rappelons que les infos rapportées en ce blog sont toujours rigoureusement pompées sur des sites accessibles à un large public, de manière à pouvoir aisément être vérifiées ; la maison ne pouvant hélas se targuer de l’imagination débordante indispensable à la mise au point d’aussi splendides âneries) :
Un Normand invente la pilule qui parfume les pets - mardi 19 octobre 2004
ALENCON (AP) - Partant du constat qu'un pet est généralement malodorant, Christian Poincheval, un Normand d'Alençon (Orne), vient de créer une pilule pour parfumer les vents intestinaux d'une douce senteur de menthe ou d'estragon.
"C'était il y a six ans, nous étions en Suisse avec des copains et après un copieux repas, nous nous sommes presque asphyxiés tant nos pets étaient malodorants", explique avec le sourire Christian Poincheval. "Les vents n'étaient pas très agréables pour nos voisins de table. Il fallait donc faire quelque chose. Le son du pet, on peut encore l'éviter, mais l'odeur, on ne peut rien y faire..."
Alors, ce bon vivant qui prend toujours la vie du bon côté a travaillé pendant des mois pour inventer la "pilule pet", qui amènerait des parfums beaucoup plus agréable qu'à l'habitude: "le boyau pourra chanter mais l'odeur restera agréable". (
).
Cette "pilule pet", qui est fabriquée uniquement à base d'huiles essentielles -dont la composition reste secrète- qui provoque des gaz parfumés à la menthe où à l'estragon, est encore en période de tests.
"Mais des tests très positifs", reprend l'inventeur qui ajoute que "pour être efficace, elle devra être prise avant et après les repas de midi et du soir. Ses effets se feront sentir au bout d'une semaine".
Dans quelques jours, la "pilule pet" de Christian Poincheval sera offerte gracieusement à une cinquantaine de testeurs volontaires. "Pour cela, nous organiserons une grande soirée de remise, non pas de prix, mais de pilules".
La "pilule pet" (
) sera en vente dès la fin de l'année au prix de 5 ou 6 euros la boite de 60 pilules. "Nous aimerions avec cette pilule attirer un vent de sympathie", conclut son inventeur.
Quel humour, ces Normands, quand même
Il a lu tout l’Almanach des Jeux de Mots A Peine Nazes, on dirait bien !
Bon d’accord, ce n’est pas cette info qui remontera le niveau général de ce blog. C’est même carrément beuark, comme sujet. Amis de la poésie et du bon goût, bonsoir ! Mais que celui qui n’a jamais pété au lit me jette la première pierre
Oui, bon ok : je sors à [ ]. Surtout pas d’inquiétude, je laisse la porte ouverte en partant, histoire d’aérer un peu.
Ah oui ! Avant de prendre la porte, une petite question : les cobayes qui vont avaler ces pilules, à votre avis, comment ils vont convaincre leurs proches de faire les tests ? Ben oui, parce qu’en général, on n’est pas vraiment incommodé par ses propres (si je puis dire) odeurs
Il faut donc qu’une tierce personne puisse évaluer la qualité odoriférante des pets émis. Et comment étalonner ladite qualité odoriférante du vent en question ? Sur quelle grille ? Selon quels critères ? Faut quand même que ce soit un peu scientifique tout ça, non ? Ah la la, franchement, ces agences de presse font pas leur boulot d'information du public
C'est vrai quoi : on nous dit rien, on nous cache tout !
Ca servira à quoi de peter si ça pue pas ???
Rédigé par : Cisco | 20 octobre 2004 à 09:07
Dialogue :
- Dis, tu sais pourquoi on t'appelle "face de pêts" ?
- pfrrrrrrrrrrrrrrrt !
oui, ça va, je sors.
Rédigé par : Cityzen | 20 octobre 2004 à 10:04
quand c'est pas les bretons ou les corses, c'est les normands...
Rédigé par : huggy | 20 octobre 2004 à 10:43
Les normands sont peut être blagueur mais au moins ne sont-ils pas morose ! Non mais! Et ensuite, je t'affirme que l'on peut s'asphyxier soi-même (demande à Franck)...
Rédigé par : Vé | 20 octobre 2004 à 11:23
Faut que l'inventeur de cette pillule tue-pet arrête de culpabiliser ! Le pet permet une socialisation accrue des individus, il permet communication et échange. De plus, la guerre des pets est sans doute l'une des rares formes de conflits naturelle, non-polluante (comparée aux munitions en uranium appauvrie) et sans victime. Vive le pet naturel !
Rédigé par : babel | 22 octobre 2004 à 14:52
Moi ze veut rejoindre le clan des ptits ours... Mais débattre sur les pets parfumés...
(...)
Mouais, en fait, je le rejoindrai au prochain post...
Rédigé par : Riton | 22 octobre 2004 à 16:58