Les Délires de Ferdie l'Oursonne

Debout là dedans !

 

Depuis toute petite, le matin, c’est l’horreur.

 

La sonnerie du réveil me met dans un état pas possible. Je fais un bond de 6 mètres de haut, je retombe sur le lit dans un état de stress indescriptible, tremblant de tous mes membres, la respiration courte…

 

Le réveil radio ne me réussit pas mieux. Oh bien sûr, ça ne me stresse pas autant que ces horribles sonneries, mais… en fait ça ne me réveille même pas ! Je continue de dormir pendant que la radio hurle. Et je n’émerge péniblement du sommeil que lorsque la radio finit par s’éteindre, 59 minutes après l’heure programmée pour le réveil. Pas terrible pour arriver à l’heure au boulot !

 

Et si le week-end, le réveil reste silencieux, la sortie du sommeil reste un moment de douleur. Pas de réveil, donc, mais… une papatte poilue qui s’approche tout doucement de ma joue et finit par s’y poser, toute légère, juste un quart de seconde. Sauf que… ladite papatte est munie de plusieurs griffes acérées : très désagréable !

 

L’horreur, je vous dis. Après ça, étonnez-vous que le matin je sois toujours de mauvais poil !

 

Mais heureusement, les scientifiques américains se sont penchés sur mon problème (thanks, pals !). Et voilà ce qu’ils ont mis au point :

 

Un réveille-matin contre les pannes d'oreillers - mardi 22 mars 2005

LONDRES (Reuters) - Des scientifiques américains du MIT (Massachusetts Institute of Technology) ont inventé un réveille-matin capable de faire bondir du lit le plus récalcitrant des dormeurs.

Une fois actionné le bouton d'interruption de la sonnerie, l'appareil, baptisé Clocky et muni de roues, tombe de la table et se met à rouler vers un autre coin de la pièce.

"Quand le réveil sonne de nouveau, retrouver Clocky est si fastidieux que même le plus gros des dormeurs n'a pas envie d'aller se recoucher", rapporte mardi la revue New Scientist.

 

Le plus beau, c’est qu’en plus de me réveiller, ça pourrait servir de jouet pour mon chat… Avec de la chance, peut-être même qu'il planterait ses griffes ailleurs que dans ma figure, pendant ce temps ?

 

C’est crétin, mais fallait y penser… C’est beau quand même la science, non ?

 

Y a plus d’enfants !

 

Hé oui ! L’image d’Epinal en prend un sale coup. Enfant sage comme une image, enfant aux mimiques angéliques, enfant mutin comme un petit diablotin …. Tu parles !

 

Y a plus d’enfants, me disait souvent ma grand-mère. Faut dire que la chère vieille chose avait une conception des rapports grands-parents / petits-enfants qui n’avait rien à voir avec les idées du XXème siècle (ben oui, je vous parle là d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas se rappeler…). Mai 68, elle avait pas vraiment imprimé… Elle en était restée à la comtesse de Ségur, en fait !

 

Y a plus d’enfants, me confirmait ma mère en rigolant doucement. D’ailleurs, ces chères têtes blondes, c’est comme les petits chats : on ferait mieux de les noyer à la naissance, ça éviterait bien des ennuis ! (ben oui, ma maman à moi que j’ai a un sens de l’humour tout à fait charmant ; n’empêche que grâce à ça, j’ai su nager avant même de marcher ! Merci M’man !).

 

J’en vois déjà qui s’insurgent : mais comment peut-on dire des choses pareilles ! Du calme, du calme. Lisez ça, déjà, ensuite on verra si ça vaut le coup de s’énerver :

 

Une fillette de cinq ans menottée par la police après une colère à l'école - dimanche 20 mars 2005

MIAMI (Etats-Unis) (AFP) - Une fillette de cinq ans a été menottée puis emmenée par la police de Floride (sud-est) après être entrée dans une colère destructrice en classe, a indiqué vendredi le journal St Petersburg Times.

Les élèves étaient en train de compter des bonbons pour un exercice de mathématiques lorsque l'enfant s'est révoltée contre sa maîtresse qui lui retirait les confiseries. La fillette lui a porté un coup dans l'estomac, a cassé des assiettes et jeté des livres, selon le journal.

Alertée, la police est arrivée pour calmer l'enfant en lui attachant les pieds et les mains avant de l'emmener dans un véhicule policier, affirme le journal.

"Je ne veux pas aller en prison", a lancé la fillette, qui a été ensuite remise à ses parents. Elle ne devrait pas retourner dans son école, selon sa mère.

 

Alors ? C’est pas de la petite graine de délinquante, ça, Messieurs-Dames ? Heureusement que la maréchaussée est là pour nous protéger de ces criminels miniatures, non mais franchement. C’te gamine, elle mériterait que la Super Nanny de M6 vienne s’occuper de son cas, tiens…

 

D’un autre côté… dans la série "les enfants sont des bébés animaux comme les autres" : chacun sait qu’il ne faut jamais, au grand jamais, retirer son os à un chien. Alors… des bonbons à une petite fille ? C’est quand même inhumain comme comportement, non ? Pôv’ gosse ! Si jeune et déjà obligée de défendre sa gamelle contre un monde hostile… T’as eu raison, poussinette ! Te laisse pas faire ! Non mais… Et à bas les violences policières !

 

Meubles en kit (et kat ?) de conscience

 

Avant toute chose, un préambule. Pas de sarcasmes, je vous prie ; oui, je sais : le jeu de mot du titre est naze. Vanne à 30 centimes d’euros, toussa. Arrêtez les hauts cris, c’est mon blog, en plus il est tard, et je fais ce que je peux veux. 

 

Mais pourquoi cas de conscience ? Ben pour ça :

 

Ikea va "féminiser" ses manuels d'instruction - jeudi 10 mars 2005

OSLO (Reuters) - Le géant suédois de l'ameublement Ikea s'est engagé à "féminiser" ses manuels d'instruction après avoir été accusé par le Premier ministre norvégien de ne montrer que des hommes en train de s'escrimer à monter leurs achats en kit.

"Ikea va revoir ses manuels d'instruction de manière à présenter une vue plus équilibrée entre les hommes et les femmes", a annoncé la société dans un communiqué.

Auparavant, le chef du gouvernement d'Oslo, Kjell Magne Bondevik, avait reproché au groupe d'ameublement possédant 208 magasins dans 32 pays d'ignorer les femmes.

"Il est important de promouvoir des comportements favorables à l'égalité entre les sexes, y compris et surtout dans les pays musulmans", a-t-il ajouté dans les colonnes du quotidien norvégien Verdens Gang.

De son côté, Ikea a pris soin de préciser qu'aucune femme n'était montrée dans ses brochures en mini-jupe ou en bras de chemise afin de ne pas heurter les sentiments dans certains pays du monde.

"Ikea tient à souligner qu'il reste ouvert à tous et que l'égalité est importante dans ses catalogues et dans ses autres formes de communication", lit-on dans un communiqué.

Le chef du gouvernement norvégien a, peut-être, livré une clé du problème en lâchant cette confidence au journal: "Je rencontre moi-même parfois les plus grandes difficultés à visser ensemble les pièces d'ameublement..."

 

Ceux qui lisent ce blog depuis un moment (voire même ceux qui me connaissent) le savent : j’aime bien Ikéa. Ces sublimes magasins où on peut aller se balader en famille le dimanche, avec une piscine à boules pour neutraliser les gamins, pendant que les parents arpentent des kilomètres de pièces témoins décorées de meubles et d’accessoires aux noms plus bizarres les uns que les autres (Fräck, Alikvot ou Smågrodor), avec des fausses télés et des bibliothèques remplies de livres avec des titres aussi abscons que Utbrytningen ou Tystnad om jag får be. Bref : un pur moment de bonheur familial et dominical.

 

Cette dépêche de Reuters ne pouvait donc que me séduire. Normal, me diront certains, c’est encore ton côté féministe qui s’exprime. Même pas vrai ! Bon enfin, si, je suis quand même un peu féministe quelque part, la preuve. Mais là, c’est pas l’histoire de voir des filles qui montent des meubles (mais non, c’est pas porno ! mais vous ne pensez donc qu’à ça !) qui m’émeut… Relisez bien la fin de la dépêche : le chef du gouvernement norvégien glisse en douce qu’il n’arrive pas toujours à assembler les meubles Ikea…. Mouarf ! Enfin, un grand gaillard bien viril (mais si ! jugez par vous-même) qui avoue qu’il n’est pas à la hauteur… Ben alors Kjell ? Je sais bien que souvent les notices sont pas très claires, menfin tout de même… Ou alors, t'aimes pas les Suédois, et c'est une déclaration sournoise et fallatieuse due à un sentiment profond et néanmoins refoulé de jalousie envers tes voisins ? Naaaaaan, j'y crois pas.

 

Hé, au fait, vous savez pourquoi les femmes n'apparaissent pas sur les photos des manuels Ikea ? Pour ma part, je ne vois que trois possibilités :

 

      elles sont sorties en douce pour se marrer sans vexer l’homme qui s’acharne, un dimanche soir, à monter (à l’envers le plus souvent), la sublissime étagère achetée l’après-midi pour que tout soit fini avant de retourner au boulot le lundi matin. Et en plus, moins il y arrive et plus il s'acharne et moins il y arrive (cercle vicieux, mouvement perpétuel, etc.)

 

      elles sont justement en train de prendre le gars en photo afin de pouvoir faire marrer leurs copines, qui sinon n’auraient jamais accepté de croire que Chéri, qu'elles trouvent si merveilleux (pas touche, les filles ! il est à MOI !) était aussi nul en bricolage (bien qu’étant champion en grimaces et autres mimiques exprimant la confusion, la peine et la douleur, sans oublier les grognements, jurons et autres mouvements d'humeur )

 

       pendant que l’homme fait l’andouille pour la photo qui fera marrer les copines de madame, ladite madame, elle, est allée s’installer au calme afin d’assembler tranquillement, et dans la zénitude la plus parfaite, la jumelle de la fameuse sublissime étagère susmentionnée…

 

Nous ne voyons pas d’autres explications….

 

Tombe la neige

 

Ca fait plusieurs jours que la neige tombe sans s’arrêter…. j’adore !

 

Bon ok, c’est vrai, en ville, la neige c’est pas cool. Les gens ne savent plus conduire, d’où accidents en série, les piétons se cassent la margoulette sur les trottoirs aussi glissants que des patinoires, les métros aériens et les RER fonctionnent au ralenti… C’est le boxon général !

 

Pourtant c’est drôlement beau la neige… M’man Ours me le disait pas plus tard que tout à l’heure : la maison perdue au fond des bois est entourée d’un énorme édredon blanc, le feu crépite dans la cheminée… c’est le pied absolu !

 

Ah là là… rien que pour ça, j’ai comme une envie de retomber en enfance, tiens ! A aller faire de la luge dans le chemin forestier devant la maison, traînée par mes deux chiens, comme quand j’étais môme…

 

Comment ça c’est bizarre d’aimer l’hiver ? Mais c’est super cool l’hiver ! Ok il fait super froid, et alors ? Suffit de s’habiller chaudement : un bon gros pull, des chaussettes dignes de ce nom, une doudoune, et hop ! tout le monde dehors ! Et quand on a passé l’après-midi à se promener, qu’on rentre à la maison tout gelés, le bonheur de s’asseoir au coin du feu, de se réchauffer les mains sur une tasse de chocolat bien chaud… Même que si on se débrouille bien, on peut même tremper une tartine beurrée ou une brioche dans le chocolat. Mmmmmm… Ca ressemble pas au bonheur, ça ?

 

Allez, savez quoi ? Comme visiblement mon dernier post avec la chanson vous avait plu, aujourd’hui je vais en remettre une tournée. Vous savez à quelle chanson ça me fait toujours penser, l’hiver ? La voilà, et vous me direz si, vu comme ça, ça fait pas envie quelque part :

 

Il gèle à fendre pierre

C’est la fête aux glaçons

Quand le froid fait la guerre

Faut rentrer du charbon

On se fait sa tanière

Tout au fond d’un chausson

A manger des desserts, des omelettes au dindon

Les frimas nous font des misères, il faut se chauffer les marrons

Dansons autour de la chaudière, vive le vent, vive l’hiver

Vive le vent, vive l’hiver, vive l’hiver à la maison

 

Eteindez la lumière, allumons des lampions

Ecoutons des grands-pères nous chanter des chansons

Et fume la soupière, et fume le jambon

L’hiver dans les chaumières fait chanter le poêlon

Les frimas nous font des misères, il faut se chauffer les marrons

Dansons autour de la chaudière, vive le vent, vive l’hiver

Vive le vent, vive l’hiver, vive l’hiver à la maison

 

Au gui l’an neuf, vive le gui, vive le houx

Au gui l’an neuf, o gué o gué, ze year is new

 

On se fait sa tanière

Un peu comme un ourson

C’est doux de ne rien faire

Lové dans un cocon

Tu peux, tu peux bergère

Rentrer tes blancs moutons

Ca gèle dans les gouttières mais pas sous l’édredon

 

Et allez (deuz’) : pour tenter de vous faire apprécier l’hiver, un cadeau surprise à celui qui trouve l’artiste qui chante cette chanson ! Si, si, il est connu, je vous assure. Alors ?

 

(STL, je sais que tu sais, alors t’as pas le droit de jouer, et ne souffle pas !)