Vous êtes prévenus : c’est à vos risques et périls que vous lisez ce post. Parce que je suis d’une humeur de pitbull en ce moment. Pas ours grognon, non. On a dépassé ce stade depuis belle lurette. L’oursonne ne ronchonne plus, ne grogne plus, non ; là elle fait carrément la gueule. Limite hargneuse.
Mauvaise humeur, contre les petits coups bas de la vie. Rien de grave, y a pas mort d'ourson, pas péril en la tanière, mais quand même. Fait chier, quoi. Grrr.
Les plans perso (dîners, week-ends et autres) qui tombent à l’eau les uns après les autres, pour des raisons plus ou moins mauvaises.
Le boulot ingérable : un jour t’as rien à faire, le lendemain le ciel te tombe sur la tête et t’as 15 milliards de trucs à rendre pour hier (mais ce taf, vous auriez pas pu me le filer hier, justement ?!!!!)
Le téléphone portable qui fait des siennes : au bureau, en plein centre de Paris, pas de réseau ! M’dame elle-sait-faire porte décidément bien mal son nom
Les appels identifiés comme "privés" de correspondants anonymes qui ont même pas pris la peine de retirer leur masque
(hein ? ménon, je suis pas fan de Gad Elmaleh). Quand je suis au bureau et que quelqu’un essaie de m’appeler sur mon portable, généralement je relève le numéro et je rappelle. Mais là, un numéro masqué, comment je fais, moi ?!!!!
Pffff
.
Et j'en passe et des moins pires.
Histoire de me calmer les nerfs, me suis mis un peu de musique. En boucle dans mon lecteur mp3 :
You suck my blood like a leech
You break the law and you preach
Screw my brain till it hurts
You've taken all my money
And you want more
(
)
Death on two legs
You're tearing me apart
Death on two legs
You've never had a heart (you never did) of your own
(Right from the start)
Insane you should be put inside
You're a sewer rat decaying in a cesspool of pride
Should be made unemployed
Then make yourself null and void
Make me feel good I feel good
Mouais. Pas sûre que ce soit très efficace. Gniark, gniark, gniark.
Non vraiment, très mauvaise humeur. Tiens, j’ai très envie de faire comme ce pianiste, là :
Moldavie: un portable sonne, le pianiste quitte la salle de concert - jeudi 2 mars 2006
CHISINAU (AFP) - Le pianiste russe Nikolaï Petrov a interrompu un concert en Moldavie à cause d'un spectateur dont le portable a sonné deux fois (
)
"Le pianiste avait à peine fini le premier mouvement de son morceau quand la sonnerie a retenti. Il s'est arrêté pour attendre que le spectateur mal élevé finisse sa conversation. Quand le téléphone du même spectateur a sonné une nouvelle fois quelques minutes plus tard, le pianiste s'est levé et a quitté la salle" (
) Le pianiste a refusé de poursuivre le concert. Il a également annulé un deuxième concert prévu jeudi soir et a quitté la Moldavie (
).
Voilà ! Et toc ! Ca leur apprendra, tous, à faire rien qu’à m’embêter.
Grrrrrrrrrrrr, j'vous dis.