Les Délires de Ferdie l'Oursonne

Et si on se remettait au sport OK GO !

 

Idée éhonteusement piquée à jid (allez-y sans crainte, là-bas c’est drôlement bien), mais m’en fous, je les avais vus la première (y a au moins 15 jours, comme j’te l’dis, si tu m’crois pas hey, t’ar ta gueule à la récré) et au passage, merci Micro Hebdo, allez zou, un peu de pub pour un de mes magazines préférés.

 

No news from Oursonneland depuis un mois pile, comme le temps passe ! Pendant tout ce temps, je ne suis pas partie en vacances dans un pays gorgé de… (décidément, Nagui, faut qu’j’arrête), je n’ai pas recherché l’aventure, cheveux au vent, libre et battante… (heu… non plus), finbonbref, j’étais là, mais pas en mode "je blogge" quoi.

 

En fait, l’été a passé de manière très agréable, à boboïser allègrement à fond avec plusieurs de mes petits camarades : écumage des différents concerts dans les parcs parisiens, cinéma en plein air et autres manifestations à alibi pseudo-culturel de gauche, merci Bertrand ! Résultat : la musique Klezmer n'a maintenant plus de secret pour moi, et j'ai également découvert le concept de chanson d'amour politique...ou était-ce chanson politique d'amour ? Le gars n'a pas été très clair sur la question. Finbonbref (mais j’l’ai déjà dit, non ?).

 

Bizarrement, ou pas, d’ailleurs, après cet été bien rempli, la rentrée me parut bien morne… Fait pas beau, tout gris et il pleut… Mes camarades ont repris le boulot, moi la recherche d’emploi et les conditions optimales de retour à la vie normale. Mouais.

 

Je sais pas vous, mais du (contre) coup, septembre m’a vraiment crevée. Fatiguée, exténuée, limite poussive, qu’elle était l’Oursonne. A tel point qu’une pauvre petite balade de rien du tout (à peine une demi-douzaine de kilomètres avec moult arrêts) en l'agréable compagnie de mon Jarod préféré a dû se payer par un sciage de bûche monumental, affalée sur le canapé dudit Jarod – qui, il faut le souligner, était dans un état à peine plus fringant. Mondieumondieumondieu, que c’est triste de vieillir…

 

A peine la force de remuer les deux index et majeurs (donc : quatre doigts, si je ne m’abuse - et au passage, si quelqu'un de bien intentionné pouvait me confirmer l'orthographe du pluriel du mot "index", je lui en serais éternellement reconnaissante pour les 10 prochaines minutes au moins, merci) pour tapoter mon clavier et agiter le mulot. Mais heureusement, tout de même. Car, grâce au Net et à toutes ses ressources, on peut retrouver les siennes…

 

Il y a une quinzaine de jours donc, je tombe sur un article de Micro Hebdo qui me conseille vivement une vidéo. Cette vidéo, la voili la voilou :

 

Parenthèse, à l'intention de ceux qui connaissent pas le principe (naaaan ? il en reste encore ?!!) : essayez donc de cliquer sur la petite flèche là, en bas à gauche. Ouais, celle qui veut dire "Play". Voire même sur la grosse, là, pile au milieu. Bien joué. Fin de la parenthèse, attention, le cours normal de la narration reprend.

Et là, une seule réaction. Un OUAAAAA, total béat, synonyme de arf arf arf et jubilation intense. 

Mais ce n'était pas tout. Tel le deuxième effet Kiss Cool, un grand vent d’optimisme, de bonne humeur et de pêche bien bananée (ménan, oh ! pas bonne année ! pffff) me submerge. D'habitude, j’aime pas bien courir sur un tapis : je m’ennuie trop. Rien à voir, rien à faire que de compter ses foulées. Et en plus ça fatigue. Beuark. Ben là, vache ! Rien que de voir ça, et j’ai une envie irrépressible de courir m’inscrire à la salle de sport la plus proche !

 

Vous inquiétez pas, hein. Quand la vidéo est finie, le vent retombe, l’envie se calme. Ben oui, ça reste fatiguant, le sport. Ouf. La vie normale reprend son cours. Coucouche panier papattes en rond sur le canapé, à faire la sieste. Mais en chantant, du coup. La bonne humeur reste, elle. Yeees.

 

Ah oui, j’oubliais. Vous voulez voir d’autres vidéos de ce groupe de oufdingues ? Allez là, y en plein d’autres. Perso, la musique faite par des gens qui se prennent au sérieux, voire qui se la racontent, ça m’agace. Là, au moins, on sent l’éclate, l’fun, au coin du treadmill… J'adore ! Et sur leur site, y a même un jeu vidéo et plein de goodies rigolos ! Là, j'applaudis des deux mains, et j'adhère illico subito presto au fanclub.

Enfin, j'veux pas faire de prosélytisme, hein, non plus : vous faites comme vous voulez. Mais moi, j’y retourne…

 

Pluton : être Verseau, quel enfer !

 

Coucou ! C’est re-moi ! L’oursonne est de retour ! Je vous ai pas trop manqué, j’espère ?

 

Au cas où vous vous seriez posé la question : non je n’étais pas en vacances. Pendant que vous vous doriez la pilule à la campagne, à la plage, ou Dieu sait où encore, j’étais restée très sagement à la maison. Faut bien que certains tiennent le fort pour que les autres puissent batifoler l’esprit tranquille. Zavez vu ? C’est quand même beau l’altruisme, non ?

 

Mais si elle était bien là, pourquoi n’a-t-elle donc pas blogué ? se demanderont certains. Ben honnêtement, entre la canicule de juillet et le sale temps d’août, c’était pas franchement riche en sujets susceptibles de déclencher un délire un tant soit peu capillotracté. Terne, ennuyeux, tristoune… tel fut l’été niveau news. Les guerres qui n’en finissent plus de se terminer, les familles sans-papiers qui font la queue devant les préfectures, les squatteurs qui se font éjecter manu militari, les ours qui se cassent la figure depuis les barres rocheuses, Atlantis menacée par les vents d’Ernesto (quoiqu’a priori, ça aurait l’air de s’arranger…)... Non vraiment, rien qui puisse déchaîner l’inspiration. Sauf…

 

La fin de ce mois d’août a tout de même vu s’opérer une révolution. C’est tout notre univers, toutes nos certitudes qui ont été ainsi chamboulés. Je suis sûre que l’info ne vous a pas échappé : notre bon vieux système solaire n’a plus son visage habituel !

 

Pendant plusieurs jours, scientifiques et autres experts et sources autorisées ont débattu d’un sujet grave : le système solaire comporterait-il non pas 9 mais… 12 planètes ?

Ca n’a l’air de rien d’important, et pourtant. Rien que ça a suffi pour que la communauté astronomique (et ursinienne) mondiale retienne son souffle. C’est vrai quoi. Ca fait près de 80 ans qu’on nous soutient mordicus que notre bon vieux soleil est l’attraction principale de 9 planètes. Et là, tout d’un coup, sans prévenir, on nous en colle 12 ? Mais c’est pire que l’Europe et son nombre de pays adhérents méga fluctuant !

 

Résultat des courses : en ce 24 août, l’Union astronomique internationale a décrété que non, le soleil n’avait pas 12 planètes (ouf !), ni même 9 d’ailleurs (plaît-il ??). Et voilà-t-y pas que Pluton est déchue de son rang de planète ! Jour tragique.

 

D’aucuns vont ricaner de suite en rappelant que Pluton n’a été découvert qu’en 1930 (et très exactement le 18 février), qu’on a donc vécu plus longtemps sans qu’avec, et que subconséquemment, ça va pas bouleverser la face de l’univers. Certes. Pluton est toujours là, ce n’est plus la 9^ème planète de notre système, mais elle reste la 1^ère des "planètes naines". Ce qui fait que le système solaire serait composé de 8 planètes, 3 planètes naines (Pluton, Céres et UB313 - heu… UBmachin-chose, là, c’est vraiment pas facile à retenir comme nom, je peux vous appeler "cousin Hub’ " ?) et pas mal de cailloux de toutes tailles qui tournent aussi dans le coin.

Bon. Soit.

 

Jusque là, rien de neuf, n’est-ce pas. Pas mal de gens en ont parlé, en ont débattu, voire ont haussé les épaules. Mais personne, à ma connaissance, n’a évoqué le fond du problème. Si niveau astroNOMie, ça ne change somme toute pas grand-chose, niveau astroLOGie… ça va encore faire des dégâts.

 

Rappelons-nous. Depuis des millénaires, les astrologues prétendent jauger les caractères et prédire les grandes tendances de l’avenir selon la position des planètes à un moment donné. Déjà, la découverte de Pluton avait lancé un grand pavé dans la mare. Les astrologues avaient été obligés de faire des pieds et des mains pour intégrer cette nouvelle donnée à leurs savants calculs. La face de l’astrologie occidentale chrétienne (heu… chrétienne, zêtes sûrs ?) en avait été toute chamboulée. Et aujourd’hui, on nous dit que non, finalement, désolés, on s’était gourrés, mais Pluton n’est pas une planète ? Faut tout recommencer niveau astrologie, alors ? Pas glop dis donc. Et même que grrrrrr.

 

Jusque là, c’est pas drôle. Au passage, message perso à Cityzen : pas la peine de nous faire le coup de la zététique : on le sait que l’astrologie ne repose sur rien de sérieux. La preuve. Que Pluton soit pas là pendant des milliers d’années, puis là pendant 80 ans, ça n’a pas l’air d’avoir changé grand-chose au problème.

Mais là où, moi, je rigole doucement, c’est que l’astrologie l’avait prévu, ce truc. Vous ne me croyez pas ? Démonstration :

 

On disait plus haut que Pluton avait été découverte le 18 février 1930. A 16 heures, pour être précis (allez vérifier là si vous ne me croyez pas sur parole). Donc Pluton est (ouaaa ! comme moi !) Verseau.

 

Or, que disait donc l’horoscope des Verseau pour la période qui nous intéresse, à savoir la 2^ème quinzaine d’août ? Je vous le donne en mille :

 

Des obstacles momentanés pourront gêner votre essor, à moins que des modifications dans vos conditions de travail ou dans votre entourage professionnel ne vous obligent à des efforts d'adaptation. Quoi qu'il arrive, restez confiant : avec Jupiter en ce moment dans votre signe, la chance restera de toute manière à vos côtés.

 

Modifications dans vos conditions de travail ou dans votre entourage…. Efforts d’adaptation. C’est clair que pour changer de statut comme Pluton a dû le faire, faut savoir s’adapter !

 

Alors ? Vous voyez bien que l’astrologie, ça marche ! Même pour les ex-planètes ! Mais ça ne règle pas le nouveau problème des astrologues (désastrologues ?!) : on en fait quoi, de Pluton, maintenant ? Enfin... du moment que Jupiter est là pour nous sortir de cet enfer...  

 

I say Jump !

 

Hé ! Salut les gens ! Comment vous allez bien ? Ayé, vous avez repris une vie normale ? Pas trop déçus ? Me dites pas non, hein, vous avez eu 10 jours pour vous remettre, là, quoi...

 

Nan, nan, vous en faites pas, je vais pas faire du sarcasme à 2 balles sur ce qui s'est passé un certain 9 juillet... Même si c'est pas l'envie qui m'en manque, mébon... Faut pas tirer sur une ambulance, un peu de charité chrétienne, et tout ce genre de choses....

Mais quand même....

Nan, on a dit. Rien du tout.

Bon, ok, tant pis... Mais vous perdez rien pour attendre, croyez-moi (la vengeance est un plat qui se mange froid, je vous ai gardé un chien de ma chienne, et autres clichés éculés du type rira bien qui rira le dernier, et toc d'abord).

Pour aujourd'hui, en fait, je ne venais pas vous parler foot. C'était étonnant aussi, vu ma diatribe de la dernière fois (juste au cas où vous n'auriez pas cliqué sur le lien précédent, je le remets là, pour que vous puissiez réviser, mébon, c'est la dernière fois, n'y revenez pas, faudrait suivre aussi, allez zou !). Ne vous inquiétez pas, je n'ai pas tourné casaque si rapidement.

 

Si je suis venue aujourd'hui, outre pour dire bonjour (et non je ne vous ai pas cueilli des fleurs), c'est parce que, comme je l'avais prévu, le monde a vite fait de recommencer à tourner normalement – enfin... de travers, juste après la fin des jeux de baballe. Et maintenant, comme vous l'avez certainement remarqué, d'aucuns ont même recommencé à se balancer des bombes à la gueule. Tout va bien...

Le monde tourne vraiment pas rond, hein... Canicule, pollutions, guerres... On dirait le Sud, comme dirait l'autre... Enfin, surtout le dernier couplet (hé, hé, hé... allez... pour ceux qui ont pas compris l'astuce, allez voir là).

On aime pas ça, mais on ne peut rien y faire qu'il dit le Nino... vraiment ?

 

Ben figurez-vous qu'il y a des scientifiques qui prétendent que quelque part, vous, moi, nous quoi, on pourrait bien faire quelque chose pour que notre bonne vieille planète reprenne une course à peu normale. Enfin : une course différente, du moins. L'idée serait qu'on le fasse tous ensemble, et ce, dès demain. Très précisément à 12h39 (pour les Français). Il suffirait que ce jeudi, 20 juillet 2006, à 12h39, heure de Paris, on se mette tous à sauter à pieds joints. Juste une fois. Et on pourrait régler les problèmes de réchauffement climatique, rendre le climat moins hostile dans les régions du Tiers Monde, et autres miracles du même ordre.

Vous ne me croyez pas ? Pffff... Alors, bandes de sceptiques (fausses ?), allez jetez un coup d'oeil sur ce site. En résumé, selon des experts éclairés (qui a dit "illuminés" ?), si un (très !) grand nombre de personnes faisait au même moment un saut à pieds joints, le choc provoquerait une modification de l'orbite de la Terre. Si, si, si. Et qui dit orbite modifiée, dit aussi transformations climatiques bien sûr. Vous n'y croyez toujours pas ? Re-pfff... Soyons pragmatiques : il suffirait qu'un minimum de 600.000 personnes, convaincues ou non, acceptent d'effectuer ce geste tout simple pour leur planète, et on saurait si c'est vrai ou pas. C'est-y pas tentant, quand même ? Non ? Vraiment pas ? Allez... pour l'amour de la science ? Par curiosité ? Ou bien juste parce que ça pourrait être marrant de le faire ? Soyez cools, quoi :

 

You say you don't know, You won't know until we begin !

Allez ! Tous en choeur avec moi !

Might as well jump. Jump!

Might as well jump.

Go ahead, jump. Jump!

Go ahead, jump!

 

 

Je ne suis pas mort, je dors

 

Nan, nan, je ne suis pas en train de faire du boudin dans mon coin.

Meuh nan, je me prends même pas pour Michel Sardou.

Mébon, en ce moment, c'est pas vraiment évident : l'inspiration ne vient pas, et de toutes façons, j'ai même pas envie.

C'est pas que j'aurais rien à vous dire, hein, n'est-ce pas. Je pourrais vous en raconter, des trucs. Si, si (qui a dit "Impératrice" ? Tu sors !), je vous jure.

Je pourrais vous narrer par le détail les péripéties de mes contacts avec M'dame Assedic, qui a mis toute sa plus grande mauvaise volonté pour m'attribuer des allocations pourtant durement gagnées au cours des ans.

Je pourrais aussi vous conter les potins que je glane çà et là, au fil des conversations avec des coupines toutes plus affolées du people les unes que les autres. Ah oui mais non, on me l'a dit sous couvert du silence le plus top secret defense for my eyes only. Donc ça, je pourrais pas vous le dire. Zut, c'est ballot...

Alors, je pourrais vous raconter les balades de folie que Chéri et moi faisons à travers Paris, et les aventures hallucinatoires que nous y vivons depuis quelques semaines.

Genre comment Chéri a sauvé, au péril de sa vie, une jeune inconsciente qui avait poussé le vice au point de prendre un escalator avec une djellaba, magnifique certes, mais qui a bien failli causer sa perte... C'est méchant un escalator... pire qu'un pitbull !

Ou encore comment nous avons survécu, en compagnie du petit Grégoire et de son papa, à une attaque en piqué d'une escadrille de corbeaux-chauves-souris...

Ou même vous présenter notre dernier projet : le guide gastronomique des restaus rapides de Paris. Méthodologie, grilles de notation, premiers résultats...

De folie je vous dis !

Mais non.

Tant que le monde extérieur s'obstinera à me casser les pieds et les oreilles, à tourner en rond, à gesticuler genre épilepsie, Parkinson ou danse de St Guy, à courir après des baballes, à hurler et klaxonner comme s'ils étaient pris dans le plus grand carambolage du millénaire, je ferai de la résistance plus-que-passive. 

 

Roland Garros - Coupe du Monde de foot - Wimbledon...

 

Et pourquoi pas le Tour de France, pendant que vous y êtes ? Rhazut, sur ce coup-là, j'aurais mieux fait de me taire...

Bref. Vous avez TOUS décidé de vous extasier à vous casser la voix devant des sportifs (agréables à regarder certes, mais bon) qui tapent dans des balles ? Ok. Coluche, paix à son âme de grand philosophe (putain.... 20 ans, déjà ?!), avait en son temps bien résumé la situation : mais donnez-leur un ballon chacun et qu'on n'en parle plus !

Oui, oui, je sais. Vous allez encore me dire que je suis de mauvaise foi, que faut arrêter les délires, que la nation entière doit être derrière les Bleus... stop !

On va pas se fâcher pour une bête histoire de ballon, non ?

Alors voilà pourquoi j'ai décidé que tant que le pays marcherait sur la tête de cette façon, ben moi, je resterais bien peinarde au fond de ma caverne. Une sorte d'hibernation estivale, teintée de j'm'en-fous-moi-j'aime-pô-le-foot, de soulagement cause qu'on a retrouvé l'ours Balou sain et sauf, de tristesse pour l'ours Bruno qui n'a pas eu autant de chance (pas cool, les Allemands)... et de révolte pour les deux petites filles assassinées en Belgique, et toutes les autres infos dont tout le monde a l'air de se foutre totalement, du moment que ZZ (double Zorro ?) et ses potes marquent plein de buts...

 

Alors pensez ce que vous voulez, c'est pô grave. Mais juste, réveillez-moi quand on pourra reprendre une activité cérébrale normale, ok ? Merci à tous...

 

760 place des Grands Hommes

 

Aujourd'hui, même s'il pleut dehors, on sort les lampions, les confettis, les cotillons et autres ballons de baudruche : hé oui, ce blog est en liesse. Si, si, si, je vous assure. Soit, c'est très intérieur. Mais quand même.

 

En effet, les Délires de Ferdie l'Oursonne viennent de taper leurs 760 jours. Champomy pour tout le monde !

 

760 jours : vu comme ça, ça n'a rien d'extraordinaire. Converti en unités de mesure plus parlantes, ça donne : 2 ans et 1 mois.

Oui, je sais : en général, un anniversaire ça se fête le jour J, pas 1 mois plus tard. Mais que voulez-vous, s'il s'agit de faire comme tout le monde, ce n'est plus très intéressant. Et puis, les anniversaires, moi, ça me déprime alors...

Petite parenthèse : Jarod, qui n'est pas la moitié d'un imbécile, et qui déteste les anniversaires encore plus que moi, a trouvé la solution. Il ne va pas fêter un anniversaire tombant, disons au hasard.... le 25 janvier, le 25 janvier mais à une date aléatoire fixée en fonction de l'humeur du moment. C'est ainsi que l'anniversaire du 25 janvier 2005 fut fêté le... 7 décembre suivant. Avantage : effet surprise maximum, émotion intense le 7 décembre, souvenir inoubliable. Inconvénient majeur : grosse frustration le 25 janvier 2005 ET le 25 janvier 2006, puisque on ne va pas fêter un anniversaire un mois seulement après avoir fêté le précédent... Rhazut, finalement, c'est ballot...

Donc aujourd'hui, ce blog fête ses 2 ans et 1 mois. C'est fou, quand même. En le créant, un jour d'ennui majeur, je n'imaginais pas que 2 ans plus tard, il serait toujours - plus ou moins (qui a dit "à peine" ?!!) - vivant...

Ce non-anniversaire serait le moment parfait pour faire un petit bilan, non ? Alors, entre le 1^er mai 2004 et le 1^er juin 2006, les choses ont-elles évolué ? Sur certains plans oui, dans une mesure incroyable ; sur d'autres... ben non. Récapitulationnons pour voir ; désolée, ça va sans doute être chiant, peut-être même pénible ; indéniablement ça risque d'être long...

Tant pis pour vous, vous l'aurez voulu : je me lance.

 

Déjà, ces 760 jours auront vu la publication de 148 notes. Quoi, "148 seulement !" ? Oui, bon, ok, ça ne fait qu'une seule note tous les 5 jours en moyenne, et c'est pas énorme par rapport à la production de certains. Pffff... ici, on privilégie la qualité, pas la quantité... Et toc.

Mais redevenons sérieux : ça vient ce bilan, oui ? Alors, les choses qui fâchent, tout d'abord. Niveau boulot : 1^er mai 2004, j'étais au chômage depuis un an, et je faisais des pieds et des mains pour m'en sortir. Depuis 6 semaines, j'alternais les missions d'intérim et les CDD, tout en continuant d'envoyer des CV à droite à gauche histoire de. En vain. 2 mois plus tard, je décidais donc d'officialiser mon statut de mercenaire. Une mission de quelques semaines, 1 à 2 semaines de vacances, et on recommence. Très agréable, mais parfois très angoissant. Comment planifier sa vie, ses loisirs, ses relations sociales, son budget, quand on ne peut pas savoir si le lendemain on bosse ou pas ? M'en fous, j'ai toujours adoré improviser. Mais quand même. L'instabilité, au bout d'un moment, ça lasse. Au bout de 6 mois de ce régime limite douche écossaise, enfin : en janvier 2005, un CDI salvateur m'est proposé. La fin de la galère professionnelle ? Je le croyais... Grossière erreur...

Aujourd'hui, je suis de nouveau au chômage. Avec en plus (en moins ?), plus du tout envie de me décarcasser comme j'ai pu le faire depuis 2 ans. Hors de question de redevenir mercenaire – on me l'a proposé pourtant. Je n'aspire plus qu'à la stabilité dont j'ai tant manqué. Avec toutefois, une exigence certaine : ne pas accepter n'importe quoi sous prétexte que le chômage c'est pas drôle. J'ai décidé de soigneusement qualifier mes candidatures ; ça prendra le temps que ça prendra, mais mon prochain poste sera pleinement épanouissant. Nan mais.

Niveau vie perso : mes envies de déménagement ont été repoussées aux calendes grecques... En 2004, je regardais le marché immobilier, rêvais devant les descriptifs et photos des appartements disponibles dans différents secteurs de la région. But ultime : sortir de mon quartier peu reluisant et revenir dans un environnement agréable. Condition sine qua none : trouver un CDI pour rassurer Monsieur mon Banquier... Juin 2006 : j'ai poubellisé tous les magazines immobiliers que j'avais pu archiver pour me donner des idées de secteurs à prospecter, j'ai effacé les photos de mon ordi, et... j'ai rangé ma chambre ! Idée de base : retrouver une atmosphère agréable dans mon appart, puisque que je peux pas changer ce qu'il y a dehors. Prochain objectif : ranger mon bureau... oula ! tâche herculéenne, voire titanesque... Quant à Monsieur mon Banquier, il a quitté l'agence, appelé à d'autres responsabilités ailleurs. Dommage, il était très sympa... et plutôt mignon. Mébon.

Niveau relations sociales : ces 2 ans ont vu la quasi-disparition de pas mal de gens, essentiellement rencontrés dans le cadre de ma vie professionnelle, d'ailleurs. Quelques rares personnes sont restées fidèles au poste – merci Vé, Cityzen, Jarod. D'autres ont surgi et disparu tout aussi soudainement. D'autres encore font des apparitions fugitives mais néanmoins récurrentes : pas de nouvelles pendant des semaines, puis un mail ou un coup de fil permet de renouer le lien distendu, mais toujours présent. Enfin, certaines sont apparues et ont l'air de vouloir s'ancrer dans la durée - saluons notamment au passage le grand Pettittoutmimi, qui a bien mérité de la patrie ursinienne depuis quelques mois.

Niveau sentimental... la vie vous réserve parfois de drôles de surprises ! Je l'espérais sans trop y croire, mais apparemment, mon voeu aurait été exaucé. On ne va pas préciser davantage, désolée, un reste de superstition sans doute. En tout cas, affaire à suivre...(et non, Huggy, je ne sors pas avec PM !)

2006 aura également été l'occasion pour moi de changer de décennie. Si les quelques jours précédant mon anniversaire ont été plutôt durs à vivre de ce point de vue, je constate aujourd'hui que finalement, ça a plutôt du bon. En fait, à chaque changement de décennie, ma vie change du tout au tout. Nouveau boulot, nouvel appart, nouveaux amis, nouveau mec... Bien sûr ce n'est pas aussi précis que ça, ma vie ne bascule pas à chaque 25 janvier d'une année se terminant par le chiffre 6... Mais quand je revois ma vie telle qu'elle était en 1996, tout est différent : je vis ailleurs, je ne fais plus du tout le même travail, mes amis de l'époque ont tous disparu de ma vie - mon ami le plus ancien est entré dans ma vie en 1998 (hé non, Vé, je te compte pas, vu les circonstances de nos retrouvailles, tu es hors concours !), l'homme avec qui je vivais est mort prématurément et je sors aujourd'hui avec quelqu'un de complètement différent (physique, caractère, goûts...)... Incroyable ! La tendance s'est encore confirmée.

Bref, ces 760 jours auront été riches en événements, en émotions, en coups de théâtre. Quand je regarde le chemin parcouru, je ne peux m'empêcher de sourire... sourire en repensant aux sales coups du sort que j'ai réussi à surmonter, aux situations rocambolesques dans lesquelles je me suis souvent retrouvée, aux moments sympas et aux fous rires, à l'histoire qui vient de commencer et qui j'espère m'emmènera très loin... Sourire à la vie, quoi. En attendant de voir ce qu'elle va m'apporter dans les jours, les mois à venir... D'ici le 1125^ème jour-versaire de ce blog ? Tiens, si on se donnait rendez-vous dans 10 ans... heu non... si on se faisait la surprise, plutôt ?

 

Interlude

 

Les plus anciens ("âgés" n’est définitivement pas un terme politiquement correct en ces lieux, non mais) de nos fidèles lecteurs (globalement quoi : 1, 2 personnes ? rhalala, c’est pas beau de vieillir) se souviendront peut-être du Petit Train de la Mémoire, interlude complètement hallucinatoire et addictif que nous proposait la télé de l’ORTF. En ces glorieux temps où la technologie n’était pas encore à 153% sûre, sans câble, ni ADSL, ni TNT, ni…. Mais avec plein d’incidents techniques et de coupures de transmission. Un p’tit problème ? Pouf ! On nous balançait le petit train.

 

Principe de base : le petit train s’en va dans la campagne, va et vient, poursuit son chemin… Heu… rhazut non, c’est pas celui-là… Un petit train, donc, roulait dans la verte campagne, arborant sur ses wagons des fragments de dessin ou de rébus. Le spectateur devait reconstituer l’énigme… avant l’arrivée du train en gare de …. La Solution !

C’est pas clair ? Ca vous dit rien ? Un grand maître (Po) spécialiste de l’époque vous expliquera tout ça en détails, en images et en musique, là (merci vénérable Maître).

 

Un p’tit train, donc. Pourquoi je vous parle de train ? Pour rien, comme ça. En fait, c’est pas tant le concept du train qui m’a intéressée aujourd’hui. Plutôt celui de l’interlude, voyez…

 

Vu que d’aucuns commencent à hurler à la mort (la mienne bien sûr), à me harceler jour et nuit (si, si, jour et nuit !) pour cause de manque de notes sur ce blog ; vu que je vous en prépare une de derrière les fagots mais qui demande du temps, celui de la réflexion, de l’intégration, de la digestion (hé oui, Cityzen, nous pouvons d’ores et déjà ressortir notre vieux cheval de bataille : le droit des travailleurs à la dépression post-prandiale) ; vu que l’actualité, toute de Clearstream, de morts d’enfants, et de polémiques pyrénéo-ursiniennes, n’arrive pas à me fasciner…

 

Ben voilà : cette note ici-présente, bien pauvre au demeurant, et vous m’en voyez extrêmement ponfuse, représentera ce qu’en dignes enfants de l’ORTF et de sa descendance plus ou moins hertzienne nous qualifierons de "interludique".

 

Mais rendons hommage à nos bourreaux. Aux premiers rangs des insistants, nous saluons le grand Pettittoutmimi, qui mérite bien son pseudo. Enfin non. Mébon, je me comprends.

Pettittoutmimi, donc, dont les fans en délire peuvent enfin découvrir la classe folle et l’élégance naturelle : hé oui, c’est lui, sur cette photo, là !

Pettittoutmimi donc (bis), qui sut tirer profit d'une fin de week-end morne, grise et humide et la transformer en l'une de ces rencontres totalement improvisées qui enchantent les esprits et réchauffent les coeurs (et allez ! un peu de lyrisme n'a jamais tué personne, en avant la musique guimauve, ceux qui veulent danser peuvent se lancer sur la piste, c'est le quart d'heure des slows, profitez-en).

Souvenir d'un après-midi gris, frais et humide météorologiquement parlant, mais plutôt chaud et agréable en termes de relations humaines.

Deux éclopés (de la vie et des pieds) boitillant légèrement près d’une cascade, un bois et un hippodrome, en discutant de la vie, l’univers, les relations hommes-femmes…

Deux affamés, après cette longue balade, en train de se canarder à coup d’emballages de paille dans un restau dit "rapide" (certains hôtes de caisse feraient d'ailleurs bien de s'en souvenir, mébon...).

Deux exténués, affalés qui sur son canapé, qui sur sa chaise, à mater des images qui bougeaient, elles…

 

Un après-midi gris et humide… mais un très chouette moment. Tu vois, PM, finalement, on n’est peut-être pas si No Life que ça. Peut-être nous reste-t-il encore de l'espoir…

 

Hirondelle - ours, même combat

 

Malgré toutes les résolutions de début d’année - ne pas prendre de bonnes résolutions, ni de mauvaises d’ailleurs, redevenir positive, carpe diem, panem et circenses, et autres cave canem - ces derniers mois ont vraiment été pénibles.

 

Sautes d’humeur soudaines et imprévisibles, coups de blues multiples, projets avortés, déceptions déprimantes, gros chagrins surprise… 2006 a commencé comme un violent orage : coups de tonnerre assourdissants, éclairs aveuglissants, pluie mouillissante (si, si, ces mots-là existent. La preuve par 9 : je les utilise. Et toc).

 

J’adore les orages, je peux passer des heures à guetter les éclairs, à compter le nombre de secondes qui les séparent du coup de tonnerre pour calculer l’endroit où la foudre est tombée… il m’est même arrivé d’applaudir un éclair particulièrement spectaculaire (8 ans d’âge mental, hein n’est-ce pas). Il n’y a qu’un seul phénomène météo que j’aime plus que l’orage, c’est le vent. A décorner les bœufs de préférence. Alors quand j’ai les deux, c’est le bonheur climatique total.

 

Mais on parle bien de météo, là, pas d’événements de la vie quoi…

 

Cet hiver aura été particulièrement pénible. Une sorte de concentration de désagréments, d’emmerdes, de coups dans la gueule… juste parsemés de quelques événements sympathiques histoire de croire que la tendance avait enfin changé. Tu relèves la tête, sans trop oser y croire… Et bang ! tu te remanges un grand coup sur la nuque qui te renvoie direct au sol. Classique et efficace.

 

Au début, tu es méfiant. Tu scrutes tout ce qui t’arrive en te demandant quand tu vas devoir payer l’addition. Au bout d’un moment, tu deviens philosophe et tu te marres. Un nouveau coup du sort ? Ah ouais, joli ! J’l’avais pas encore eu, celui-là. Et il est beau : c’est pas un truc de fillette, y a pas à dire. Respect, total respect. Et tu serres les dents en attendant la suite. Ce qui ne te tue pas te rend plus fort, la roue tourne, 100% des gagnants ont tenté leur chance, les derniers seront les premiers, vice et versa, réciproquement, et autres lieux communs éculés.

 

De grâce, commencez pas à essayer de me remonter le moral, à me dire d’arrêter de blueser, voire à me coller des coups de pied dans l’arrière-train. C’est pas le sujet. JE - VAIS - BIEN. Je constate, c’est tout.

 

Alors façon de voir ? Pessimisme ? Fatalisme ? On s’en fout. Le fait est, point-ta-la-ligne.

 

Ce foutu hiver est enfin fini, si on en croit le calendrier. Il fait encore frais dehors, mais le soleil brille depuis plusieurs jours. Le printemps serait-il revenu ? J’ai pas encore vu d’hirondelles…

 

Ma girouette préférée indique la même direction depuis plusieurs semaines, même si celle-ci ne me plaît pas trop. J’ai appris à lâcher prise, pour la laisser évoluer dans le sens qui lui conviendra le mieux. Mais à quel prix ? Il est toujours difficile d’accepter de laisser le passé derrière soi et de ne plus se retourner. Je continue même à me demander si c’est vraiment possible… ou souhaitable. Quant à se projeter vers le futur… alors que ce qu’on espère semble de plus en plus loin ? C’est limite décourageant. Qu’il est long, qu’il est loin, ton chemin, papa…

 

Bon. Reprenons les clichés à 30 centimes d’euros (décidément, la monnaie unique, je ne m’y ferai jamais…). Tant qu’il y a de la vie y a de l’espoir, faut pas baisser les bras, tout vient à point à qui sait attendre, tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle perd le fil…

Et réjouissons-nous. Bonne nouvelle aujourd’hui : le printemps est enfin là. C’est sûr. La preuve :

 

Un ours du zoo de Moscou se réveille: c'est le printemps - mardi 4 avril 2006

Moscou (AFP) - Un ours du zoo de Moscou a donné le coup d'envoi du printemps dans la capitale russe : il est sorti de plusieurs mois d'hibernation, signe qu'il est temps pour les Moscovites de ranger fourrures et chapkas.

L'ours brun du Kamtchatka s'est réveillé lundi de son long sommeil hivernal, preuve infaillible que le long hiver russe de 2005-06 a pris fin, a écrit mardi le quotidien Gazeta. "Ces vingt dernières années, il a mis fin à son hibernation en entendant l'appel du printemps (...) et à la différence des météorologistes, il ne s'est jusqu'à présent jamais trompé".

A en croire les prévisions météo des prochains jours (…) l'ours devrait de nouveau avoir vu juste. (…)

 

Voyez ? Et si c’est les ours qui le disent…

 

On va enfin pouvoir chanter une chanson un peu plus joyeuse ! Ben quoi… vous devinez pas laquelle ? Allez, retour de moral garanti !

Méthode Coué et croisage de doigts...

 

Neige d'avril

 

Je suis de bonne bonne bonne humeur ce matin...

Oui, je sais, il est tard, c'est pas le matin... © Tommy (merci à lui)

Mébon...

 

Et puis non, en fait, la méthode Coué, ça marche vraiment pas.

On va changer de chanson alors...

Sometimes it snows in April

Sometimes I feel so bad

Sometimes I wish that life was never ending,

But all good things, they say, never last

Ouais... ce serait plutôt ça.

Putain de journée... putain de vie...

Quelle galère.

Fin'... tu avais promis que tu ne me ferais plus jamais pleurer... Alors, pourquoi ? Pourquoi ?

 

Oursonne pitbull - danger zone

 

Vous êtes prévenus : c’est à vos risques et périls que vous lisez ce post. Parce que je suis d’une humeur de pitbull en ce moment. Pas ours grognon, non. On a dépassé ce stade depuis belle lurette. L’oursonne ne ronchonne plus, ne grogne plus, non ; là elle fait carrément la gueule. Limite hargneuse.

 

Mauvaise humeur, contre les petits coups bas de la vie. Rien de grave, y a pas mort d'ourson, pas péril en la tanière, mais quand même. Fait chier, quoi. Grrr.

 

Les plans perso (dîners, week-ends et autres) qui tombent à l’eau les uns après les autres, pour des raisons plus ou moins mauvaises.

 

Le boulot ingérable : un jour t’as rien à faire, le lendemain le ciel te tombe sur la tête et t’as 15 milliards de trucs à rendre pour hier (mais ce taf, vous auriez pas pu me le filer hier, justement ?!!!!)

 

Le téléphone portable qui fait des siennes : au bureau, en plein centre de Paris, pas de réseau ! M’dame elle-sait-faire porte décidément bien mal son nom… Les appels identifiés comme "privés" de correspondants anonymes qui ont même pas pris la peine de retirer leur masque… (hein ? ménon, je suis pas fan de Gad Elmaleh). Quand je suis au bureau et que quelqu’un essaie de m’appeler sur mon portable, généralement je relève le numéro et je rappelle. Mais là, un numéro masqué, comment je fais, moi ?!!!!

 

Pffff….

 

Et j'en passe et des moins pires. 

 

Histoire de me calmer les nerfs, me suis mis un peu de musique. En boucle dans mon lecteur mp3 :

 

You suck my blood like a leech

You break the law and you preach

Screw my brain till it hurts

You've taken all my money

And you want more

(…)

Death on two legs

You're tearing me apart

Death on two legs

You've never had a heart (you never did) of your own

(Right from the start)

Insane you should be put inside

You're a sewer rat decaying in a cesspool of pride

Should be made unemployed

Then make yourself null and void

Make me feel good I feel good

 

Mouais. Pas sûre que ce soit très efficace. Gniark, gniark, gniark.

 

Non vraiment, très mauvaise humeur. Tiens, j’ai très envie de faire comme ce pianiste, là :

  

Moldavie: un portable sonne, le pianiste quitte la salle de concert - jeudi 2 mars 2006

CHISINAU (AFP) - Le pianiste russe Nikolaï Petrov a interrompu un concert en Moldavie à cause d'un spectateur dont le portable a sonné deux fois (…)

"Le pianiste avait à peine fini le premier mouvement de son morceau quand la sonnerie a retenti. Il s'est arrêté pour attendre que le spectateur mal élevé finisse sa conversation. Quand le téléphone du même spectateur a sonné une nouvelle fois quelques minutes plus tard, le pianiste s'est levé et a quitté la salle" (…) Le pianiste a refusé de poursuivre le concert. Il a également annulé un deuxième concert prévu jeudi soir et a quitté la Moldavie (…).

 

Voilà ! Et toc ! Ca leur apprendra, tous, à faire rien qu’à m’embêter.

Grrrrrrrrrrrr, j'vous dis.

 

Quand Uranus s’en (m?) mêle

 

Il y a des jours comme ça, où l’on se dit que finalement, on va devoir abdiquer toute rationalité. Où l’on se dit que, quelque part, c’est peut-être pas aussi idiot et improbable que ça en a l’air. Que peut-être, au-delà de nos certitudes, il reste une place pour l’inexplicable, pour l’inconnu.

Bien sûr, n’est inexplicable que ce que nous ne comprenons pas… ou pas encore.

Si la vérité n’est pas ailleurs, en tout cas, on dirait qu’elle peut être à plusieurs endroits en même temps… Ou alors, serait-ce une conséquence inattendue de la loi de la relativité ?

 

Hein ? Ménon je n’ai pas fumé la moquette. Même pas absorbé de substances visant à modifier les perceptions, même pas bu une goutte d’alcool. Juste un peu de liquide légèrement caféiné.

 

Pourquoi ce délire philosophico-mystique alors ?

 

Figurez-vous que ce matin, du fin fond de ma salle de bain, j’ai entendu les prédictions astrologiques du jour sur une radio à fort taux d’audience. Et voilà ce que ça donnait :

 

Verseau, 24 février

Surveillez votre distraction aujourd’hui, vous risquez d’être maladroit ou d’égarer un objet. A moins que la technique ne vous en fasse voir de toutes les couleurs ! Il y a en effet une rencontre entre Soleil et Uranus, votre maître, qui symbolise (entre autres) les nouvelles technologies. Il y a de la panne dans l’air ! Evitez de vous énerver, cela ne servirait à rien et vous termineriez la journée sur les genoux. Mais j’ai bien peur que quoi qu’il se passe, vous ne soyez très fatigué ce soir !

 

Aha !

 

C’est vrai que je peux être très distraite, surtout quand ce que je fais ne m’intéresse pas. C’est vrai aussi que je suis très maladroite – zavez déjà vu un ours hyper agile, vous ? Je me cogne partout, je me tords les chevilles même en baskets, je ne tiens pas toujours debout (aucun équilibre), je lâche parfois des objets… une horreur.

Donc, une oursonne avertie en valant deux, je décidais de sortir de la douche avec précaution et d’ouvrir grand les yeux afin d’éviter tout accident malencontreux.

 

Arrivée au bureau, mon café à la main, je réussissais dieu seul sait comment à réintégrer ma chaise dactylo certifiée top confort sans rien faire tomber ni même renverser une goutte. Un exploit. J’appuie sur le bouton bleu censé allumer mon ordi…. Rien !

 

Après un bon quart d’heure de manipulations diverses et néanmoins désespérées, je me résolus à appeler au secours notre service informatique… Le gardien des clés du système ne tarda pas à apparaître et à me chasser de ma chaise pour mieux réparer les dégâts que j’avais – encore ! Ferdie, tu exagères là, franchement – provoqués.

 

10 minutes plus tard, l’homme de l’art, refusant de s’avouer vaincu, appelait son aide à… ben à l’aide quoi. Ce premier appel au secours fut bientôt suivi d’un second, et au milieu de la matinée, c’était les trois cerveaux du service info qui s’acharnaient au chevet de ma pauvre machine défaillante.

 

Je vous rassure : à eux trois, ils ont fini par réparer les dégâts. Tout remarche, j’ignore comment, mais l’essentiel est que mon ordinateur est redevenu l’outil pratique et bienveillant qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être.

 

Mais quand même… coïncidence fâcheuse ? ou bien volonté farouche d’Uranus de me nuire ? Mon esprit cartésien (ben si, quand même) s’interroge… Et d’ici ce soir, je vais continuer à faire gaffe, on ne sait jamais…

 

Mmmm ? Oui, je confirme : très fatiguée, Ferdie…. Mais... si on peut même plus se taper un petit délire avant le week-end... Pfffff.