Les Délires de Ferdie l'Oursonne

Koa koa koa dit l’oursonne ?

 

Je suis de bonne, bonne, bonne humeur ce matin, y a des matins comme ça…

Et dans ces cas-là, mieux vaut ne pas se poser de questions et profiter de l’instant présent. Avant que ça tourne au vinaigre (qui a dit que j’étais tout le temps pessimiste ??).

 

Et pourquoi donc suis-je donc d’aussi bon poil, en cette radieuse matinée ensoleillée ? Ben déjà parce qu’il fait beau, que je suis encore en vacances, et que je vais donc pouvoir aller en profiter. Hé hé hé…

 

Mais aussi parce qu’aujourd’hui, l’actualité vient me soutenir. J’explique : l’autre jour, je discutais avec un copain originaire d’un pays loin, très loin, de l’autre côté des mers, sur les différences culturelles gastronomiques. Les Français, au-delà de leur réputation de porteurs de baguette sous béret basque (vous en avez vu beaucoup, vous, des gens coiffés d'un béret basque, à part dans le Sud-Ouest - et encore ?!!), sont (mal) considérés comme des bouffeurs de trucs peu ragoûtants tels qu’escargots au beurre et cuisses de grenouilles sautées, j’en passe et des meilleures (si, si, je vous assure, c’est très bon tout ça !).

 

Quoi quoi quoi ? Et pourquoi donc le fait de manger de la viande de grenouille nous vaut un tel mépris de la part de ces sauvages d’estrangers ? Hein Johnny, c’est quoi ton problème avec les grenouilles d’abord ? Alors, pour ton info, mon cher John, sache que les Français sont largement battus en matière de trucs dégueu à base de grenouilles. Si si si, regarde au Pérou, par exemple :

 

Halte aux buveurs de grenouilles ! - vendredi 29 avril 2005

LIMA (Reuters) - Les autorités péruviennes ont sauvé 4.000 grenouilles d'une espèce rare cachées dans un abattoir où elles étaient destinées à finir broyées pour agrémenter des cocktails de boisson.

"Nous étions en train d'inspecter les chambres froides quand une grenouille s'est échappée de l'une d'elles. Les malheureux batraciens avaient été enfermés dans de grandes caisses", a expliqué jeudi un porte-parole de la mairie de Lima.

Les cocktails de grenouilles sont très appréciés dans les Andes pour leurs vertus aphrodisiaques supposées. Les boutiques du centre de Lima qui vendent ces breuvages disposent de bassins à grenouilles où les clients peuvent choisir leurs futurs cocktails.

Les grenouilles Telmatobius - apparemment venues des hauts lacs des Andes, dans le sud du pays - ont été découvertes mercredi dans l'abattoir.

Les batraciens ont pu se dégourdir les pattes dans une fontaine coloniale du centre de Lima avant d'être rendus à leurs lacs d'origine par la police de l'environnement.

 

Alors ? nous et nos cuisses de grenouilles, on n’est pas des petits joueurs par rapport à ça ?

Allez John, sans rancune. Etant l’offensée, j’ai le choix des armes… Alors, je choisis le resto, avec plat obligatoire pour tous : cuisses de grenouilles à la crème et au riesling ! Tu vas voir, on va se régaler…

 

Mulder, Scully, allez, au boulot !

 

Décidément, plus ça va, et plus j’ai l’impression que la vie devient pire qu’un film gore. Ou alors, ces bons vieux navets seraient basés sur des faits réels ? Ou encore, depuis que nous sommes abreuvés de séries Z, les gore news sortent des magazines-torchons et ont l’honneur des agences de presse ? Le monde deviendrait-il fou ? Sommes-nous entrés dans la 4^ème (voire la 5^ème) dimension ? Quelqu’un a-t-il pris le contrôle de mon téléviseur ? Les archanges de l’Apocalypse sont-ils descendus sur Terre ? Les sept plaies d’Egypte ont-elles décidé de faire un rappel ? Sommes-nous en train de succomber à des radiations post-hiver nucléaire ? A quelle heure est-ce qu’on mange ?

 

Alerte au crapaud explosif en Allemagne - samedi 23 avril 2005

BERLIN (AFP) - Un millier de crapauds ont péri ces jours-ci en Allemagne d'une mort aussi affreuse que mystérieuse: leur corps se met rapidement à gonfler jusqu'à l'explosion, leurs entrailles étant propulsées jusqu'à un mètre à la ronde, a-t-on appris samedi auprès des autorités.

Ca ressemble "à un film de science-fiction", assure Werner Smolnik de l'Association de protection de la nature de Hambourg (nord), scène du drame. "On a vu les bêtes ramper sur le sol, enfler et exploser", dit-il en précisant que leurs corps prennent jusqu'à trois fois et demie leur taille normale.

"Je n'ai jamais vu ça", affirme le vétérinaire Otto Horst. L'hécatombe est telle que ce plan d'eau du quartier Altona de la ville a été surnommé "la mare de la mort".

Son accès a été fermé. Un biologiste s'y rend chaque nuit entre deux et trois heures du matin, au moment où les explosions semblent être les plus fréquentes. Parmi les explications avancées: un virus inconnu, un champignon qui aurait infesté l'eau ou bien des corbeaux à la Hitchcock qui attaqueraient les crapauds alors pris d'une panique incommensurable.

 

Les crapauds seraient-ils atteints du syndrome de la grenouille-qui-veut-être-plus-grosse-que-le-bœuf ? Parce que l’histoire de la crise de panique qui provoque l’explosion des crapauds… j’ai quand même du mal. Et puis, si les observateurs ont vu les crapauds exploser, ils auraient dû voir les corbeaux attaquer… Si c’est pas le cas, comment expliquer la panique des crapauds ? Vous imaginez, vous, le crapaud se dire "ouh la la, j’ai eu chaud, le corbeau est parti, il est très loin je risque plus rien, mais comme j’ai eu très très très très peur, je vais quand même enfler, histoire de .. et toc dans ta tronche, le corbeau !" ? Naaaan.

 

Finalement, l’univers connu conserve encore bien des secrets et des mystères… La mare de la mort : on se croirait dans un épisode d’X-Files, non ?

 

L’ethnologie ça use, ça use

 

Rappel pour ceux qui débarquent et voient pas de quoi je parle : la semaine dernière, je me suis lancée dans une grande étude ethnologique sur les comportements en environnement hostile…euh… sur les sites de rencontres (plus de détails sur la méthodo utilisée : ici)

 

Allora… après une semaine de test, qu’en est-il de ces fameux sites de rencontres ?

 

On me l’avait dit pourtant, je ne l’avais pas cru… ça marche !

Enfin, ça marche… tout dépend de ce qu’on en attend.

Vous voulez avoir accès - ou être abordé - par plein de gens ? Ca marche. Maintenant, est-ce que vous cherchez la quantité ou la qualité ? Mmmmm...

 

Résumons. Au cours de cette semaine, j’ai été contactée par :

 

      un Camerounais, en direct de Yaoundé : hé gars ? t’as vu que je vis à… Paris ?? C'est gentil de penser à moi, mais les relations longue distance, je suis pas cliente.

 

      quatre ou cinq Nord-Africains, depuis l’autre bout de la Méditerranée : mais puisque je vous dis que je n’ai pas envie d’aller vivre au Maroc ! Et en plus je suis malade en chameau, alors...

 

      un Danois de 72 ans : nan, je parle pas le danois. Nan Monsieur, n’insistez pas. Mais enfin, Monsieur, vous pourriez largement être mon père…

 

      cinq hommes entre 50 et 65 ans : même réflexion que pour le Danois, mais en français.

 

      deux garçons de 20 ans, voire même moins : je suis très touchée, mais enfin, p’tit gars, tu pourrais être mon fils ! (Hein ? mais non j’exagère pas - ou si peu…)

 

      plusieurs mecs à la recherche du plan de la soirée : hé ? ça te dirait une petite partie de sport en chambre ce soir ? heu… ce soir, là, j’peux pas, j’suis pas épilée, voilà…

 

      un nombre impressionnant d’hommes mariés à la recherche d’une partenaire un peu plus compréhensive que leur tendre épouse : mais dans le respect de la vie privée de chacun, hein, n’est-ce pas.

 

      des obsédés monomaniaques qui ne s’intéressent qu’aux photos (ah ben STL, t’avais raison) : quoi, t’as pas d’autres photos ? tu te fous de moi ? et t’as pas de webcam ? espèce de menteuse, va, pétasse, allumeuse, mal baisée ! Oula. Au revoir Monsieur, et au plaisir.

 

      Des intellos nostalgiques de Tournez Manège, qui sont venus avec des questions hautement étudiées afin de déterminer le profil psychologique de la donzelle en un minimum de temps. Exemple : si un homme regarde ta poitrine, cela te gêne, te flatte ou t'énerve ? Euh… allez Fabienne Egal, on t’a reconnue !

 

      sans oublier ceux qui tiennent d’entrée de jeu un langage assez… euh… comment dire : provoc’ ? agressif ? explicite ? oui voilà, on va dire ça comme ça. Allez... au revoir ! 

 

      et enfin, le pompon : une proposition commerciale de services !

 

Bon, soyons franche jusqu’au bout : la très grande majorité des contacts m’a énervée, exaspérée, cassé les pieds. Mais j’avoue, il y en a eu quelques uns, trop rares, qui m’ont émue, fait sourire, voire séduite. J’ai pu discuter avec des mecs plutôt sympas, d’autres ont été carrément délires, merci pour la crise de rigolade, c’était chouette ! Et ces quelques garçons, je voulais aussi les saluer au passage, parce qu'ils ont eu du cran de s'aligner dans ces gigantesques galeries de supermarché, au milieu des kakous, des aventuriers et autres mauvais coucheurs. Et je leur souhaite bonne chance dans leur quête du bonheur (quoi, je suis naïve ?).

 

Résultat des courses : à aujourd’hui, pas vraiment concluant, ni dans un sens, ni dans l’autre. Par contre, ça prend un temps dingue, pire qu’une recherche d’emploi ! On passe son temps à examiner les fiches, à faire son choix, à envoyer des tchats et à répondre à ceux qu’on vous envoie… Un vrai job à plein temps.

 

Est-ce que je vais continuer ? P’t’être bien… pour l’amour de la science bien sûr !

 

L’attaque des saucisses tueuses

 

Vous connaissez ce super film, Le Retour des Tomates Tueuses ? Avec George Clooney (my hero !) ? Un vieux film de la fin des années 80…. Non ? Dommage...

George lui-même disait que c’était le film le plus nul de toute l’histoire du cinéma… et il doit s’y connaître, vu le nombre de nanars qu’il a tourné !

Enfin, bref.

 

Je vous parle de ça aujourd’hui, parce que la réalité pourrait bien dépasser la fiction. Là, il ne s’agit pas de tomates. Et de toutes façons, les tomates ça peut pas faire de mal, parce que d’abord c’est bon pour la santé, et qu’ensuite, vu que c’est tout mou, quand on s’en prend une dans la tronche, c’est la tomate qui explose. Bon évidemment, ça tache, mais ça ne va arrêter personne, n’est-il pas ?

Hein ? Mais non je ne fais pas de fixations sur les tomates, même si j’ai déjà parlé en ces lieux de sanglantes batailles (remember ? Non ? alors allez voir ici).

 

Donc aujourd’hui, les petits malins qui auront lu le titre de ce post l’auront compris, il ne s’agit pas de tomates, mais de saucisses. Et croyez-moi, la saucisse, c’est une arme mortelle. Et là, on ne parle pas de cholestérol.

 

Un automobiliste britannique blessé par une saucisse congelée - mardi 19 avril 2005

LONDRES (AP) - Un automobiliste britannique, conduisant la vitre baissée alors qu'il rentrait du travail, a eu le nez cassé par une saucisse congelée volante, a annoncé lundi un porte-parole du service d'ambulances de l'Essex.

L'homme âgé de 46 ans conduisait près de chez lui, dans l'Essex, à l'est de Londres, quand une saucisse a jailli par sa fenêtre ouverte et l'a frappé au nez.

"L'homme nous a raconté qu'il rentrait chez lui après sa journée de travail; il avait sa vitre baissée parce que la météo était agréable cet après-midi", a témoigné un porte-parole du service d'ambulances, sous couvert d'anonymat. "Il a déclaré qu'il a vu une voiture venir en face et a senti une douleur aiguë au nez."

"Il s'est fracturé le nez et a perdu beaucoup de sang, a poursuivi le porte-parole. Il faut être incroyablement chanceux, ou malchanceux, pour lancer une saucisse dans une voiture en mouvement. Je n'avais jamais vu ou entendu quelque chose dans ce genre auparavant."

(…)

 

Effrayant, non ?

 

Si Hollywood en avait fait un film, il serait sorti directement en vidéo, tellement que ça paraîtrait débile comme idée…. Brrrrrrr… j’crois que je vais faire blinder les vitres de ma voiture et faire installer la clim, moi…

 

L’oursonne se lance dans l’ethnologie

 

Coucou ! Hé oui, je suis reviendue !

Ménon, j’étais pas partie. Mais ces derniers temps, avec le boulot, le temps de transport quotidien, la fatigue, toussa, j’étais plus trop inspirée. Même les dépêches d’agence me laissaient totalement de marbre, moi qui d’ordinaire suis si prompte à me moquer et à sarcasmer (verbe intransitif du 1^er groupe, totalement inventé, avec droits d’auteur et tout, et qui se conjugue comme ricaner), de la façon la plus intraitable possible. Donc, pas de nouveaux posts depuis tout ce temps. Désolée, c’est comme ça. Et toc.

 

Mais là, ça va mieux. En fait, en ce moment, j’ai pas grand-chose à faire de mes journées. Pas de boulot (provisoirement, il paraît que ça s’appelle des … vacances ?), mes copains sont tous au bureau et taffent comme des malades... Mauvaise organisation ? oui sûrement. Mais c’est pas le débat du jour.

 

Le hic, c’est qu’au niveau actualités dans le monde, c’est pas spécialement drôle. Le pape, Rainier, Ernst-August, le mariage du grand blond aux oreilles décollées, la constitution européenne… Les journaux, les JT, en débordent. Saturation. Donc, au niveau inspiration bloguesque, c’est pas le pied.

 

Alors, pour m’occuper le plus agréablement possible en attendant le week-end, et mon prochain départ (ben oui, je vous rappelle que je suis en vacances, donc on va en profiter et youpi), j’ai décidé de me livrer à une petite étude plus ou moins sociologique : les différentes typologies du comportement humain sur les sites de rencontres. Hé ouais.

 

Pour pas fâcher M’dame CSA (qui va bien finir un jour ou l’autre par se pencher sur le cas des blogs), on ne citera pas de nom. Sachez juste que je me suis adressée aux services de trois sites : le 1^er européen, une émanation d’un site américain, et un ancien gros succès du Minitel qui, d’après ce qu’on m’a dit, s’est lancé sur le Net. Cool.

 

Première étape, l’inscription. Ce qui signifie en clair remplir une fiche signalétique personnelle plus ou moins circonstanciée. Tout d’abord, une série de QCM sur la taille, le poids (grrrrrr), la couleur des cheveux, des yeux, la situation matrimoniale (ben non, chuis pas mariée, sinon j’viendrais pas ici, pffff), la religion (zêtes indiscrets, là, non ?), j’en passe et des meilleures. Puis le même QCM, mais à l’envers, pour déterminer le profil de mon homme idéal (qui est là, quelque part, derrière l’écran, à m’attendre, c’est sûr !).

 

Ensuite, écrire un texte de présentation. Une annonce, quoi. Et là, déjà, gros souci : j’mets quoi ? Petite Oursonne délurée cherche compagnon de jeu pour s’ébattre autour des ruches à miel ? Mmmmm… p’t’être pas. Après quelques longues hésitations, je finis par rédiger trois textes de présentation (un par site, pour brouiller les pistes au cas improbable où un malade mental dans mon genre tente une étude sur les mêmes trois sites). Des textes courts, percutants, bourrés d’humour. Tout moi, quoi. C’est drôle, aucun de ces textes ne ressemble aux autres, pourtant les trois sont assez proches de moi… Comme quoi …

 

Etape suivante : la FO-TO ! Et là, je m’insurge : hors de question ! Je ne suis pas un morceau de viande, pas envie de mettre ma photo, je veux que les gens (oui bon, ok, les hommes) s’intéressent à ma personnalité, pas à mon physique ! Et le premier qui dit quelque chose subira les foudres de mes ires ursines !

Et là, la douce STL, qui se veut mon coach en la matière (d’ailleurs merci pour ton aide, j’en ai bien besoin), tente de me raisonner : sans photo t’as au-cu-ne chance. Les mecs, faut que ça leur parle visuellement. Ah, c’était donc ça… Au passage, je me note d’en parler à PM, qui a abordé sur son blog les différences hommes / femmes. Et je me soumets : vox STLi, vox dei, me disait notre chère grand-mère commune, qui n’avait pas été à l’école mais avait quelques lettres (9, au cas où vous n’auriez pas compté). Dilemme : des photos j’en ai pas beaucoup, et la plupart sont moches. Je fais des grimaces horribles, je fais l’andouille, ou encore je fais la gueule. Super vendeur… Finalement, je mets la main sur une photo d’identité où j’ai l’air à peu près humaine et hop ! ni une ni deux, je la mets en ligne avant de changer d’avis.

 

OK, ça c’est fait… et maintenant ? Ah non, d’abord il faut attendre que le site valide ton annonce, ma bichette… Ah ? Ils valident ? Mais quoi ? On serait censurés alors ? Quid de notre liberté d’expression ?

Mais non, t’es bête… ils vérifient juste qu’il n’y a pas ton vrai nom (ça risque pas !) et tes coordonnées, que tu ne fais pas de proposition que la loi pourrait bien réprouver (non ? pas possible d’en profiter pour se faire un peu d’argent de poche, alors ?), ou que ta photo n’est pas un monument érigé à l’art porno (érigé, érigé… comme vous y allez !). Mais pas de panique, ça devrait aller assez vite.

 

Effectivement, au bout de quelques minutes pour l’un, d’une heure pour le deuxième, d’une bonne demi-journée pour le troisième, mes annonces sont toutes validées sans coup férir. Et maintenant, telle l’araignée, j’attends que le mâle en goguette tombe dans mes filets. Hé hé hé… A suivre…

 

Vendredi, c’est le jour du poisson

 

Il y a environ un mois, je passais ma rage contre la SNCF sur le blog d’un pote tout mimi (enfin ! c’est lui qui le dit…)

 

Toussa paske ces maudits cheminots se mettaient en grève et m’empêchaient de me rendre à mon travail à l’autre bout de l’univers connu, et que sur ce, un lycéen encore tout frais et prêt à sauver le monde nous expliquait que les cheminots avaient raison, et avec eux tous les grévistes qui avaient sauté sur l’occasion pour faire chier l’usager de base qui bosse dans le privé (sale capitaliste) et dont le salaire est ponctionné quand il arrive pas à venir bosser, et par dessus le marché, ledit lycéen se met à nous traiter de vieux cons réacs !

 

Oui je sais, cette phrase est super longue, mais c’est pour vous faire bien comprendre mon état d’énervement du moment. Imaginez-vous une oursonne qui se met à râler, et à parler à toute vitesse sans même s’arrêter pour respirer, avec le volume qui monte de plus en plus, et vous aurez une idée de ce que ça peut donner…

 

Je m’énerve, je m’énerve, mais en fait, ce n’est pas là que c’est drôle… Pour la petite histoire, depuis ce fameux jeudi noir, les cheminots ont exercé une funeste vengeance bien méritée eu égard à ma grosse colère (mea culpa, mea maxima culpa !) : la semaine dernière, c’est tous les jours que ma ligne de RER a été perturbée (un train circulant toutes les heures, c’est pas énorme ; et quand en plus, ma destination n’est desservie en temps normal qu’une fois sur 4…. Ça fait un train toutes les 4 heures pour rentrer à la maison, merci les gars !)

 

Fin de la parenthèse… Donc les cheminots, au mois de mars, je peux dire que je les ai détestés pire que s’ils avaient tenté de me piquer mon pot de miel.

 

Ben aujourd’hui, je les embrasserai bien volontiers. Parce que parfois, ils ont de bonnes idées et qu’ils se souviennent qu’un usager heureux, c’est un usager qui ne leur bondira pas à la gorge à la première occasion…

 

Poisson d'avril: tradition respectée à la SNCF - vendredi 1^er avril 2005

MARSEILLE (AFP) - La SNCF n'a pas failli à la tradition du 1er avril, en multipliant les messages cocasses vendredi gare Saint-Charles à Marseille.

"Le TGV en partance pour les Bahamas n'est accessible qu'aux voyageurs munis de palmes", crachait le micro, à l'attention de voyageurs tour à tour interloqués, circonspects, et finalement amusés.

"Les voyageurs munis de billets se terminant par 56 ont gagné un week-end dans un poste d'aiguillage" : à intervalles réguliers, la sono a distillé une trentaine d'annonces pas toujours immédiatement saisies, compte tenu de l'écho renvoyé par la verrière de la gare.

Autre morceau choisi: "Eloignez-vous de la bordure du quai... car j'entends siffler le train. Que c'est triste un train qui siiiffle dans le soooir", parodiant un vieux succès de Richard Anthony.

La SNCF avait mis à contribution pour l'occasion Simone Héraut qui, depuis 25 ans, prête sa voix à la compagnie près de 100.000 fois par jour dans toutes les gares SNCF.

 

Ah la la, j’aurais bien aimé prendre le train aujourd’hui… SNCF, si, si, c’est possible (d’être sympa, quand ils s’en donnent la peine…)