Les Délires de Ferdie l'Oursonne

Je prends mon pied si je veux !

 

Attention ! Avant de lire ce qui suit, il faut que je vous dise un truc.

 

La série Nip/Tuck vous semble gore ? Vous ne supportez pas la violence d’un épisode d’Urgences ? La vue du sang vous fait tourner de l’œil ? Vous zappez lorsqu’on voit des images d’une opération chirurgicale à la télé ?

Arrêtez tout. Ne lisez pas cette note. Ou alors, les yeux fermés.

 

Nan, sérieux, je vous promets : même moi, qui ai plutôt tendance à rigoler de ce genre de choses, j’ai eu un peu de mal.

 

Ames sensibles, n’allez pas plus loin ! Je vous aurais prévenus !

 

Les autres, vous êtes bien assis ? L’estomac bien accroché, à sa place ? Vous avez éloigné les enfants ? Sûr ? Alors on peut y aller.

 

Il y était attaché, la police américaine rend son pied à un amputé - mercredi 27 juillet 2005

LAWRENCE, Kansas (AP) - Le pied d'Ezekiel Rubottom est enfin de retour à l'endroit où il voulait le garder: dans un seau sous son porche d'entrée. La police du Kansas lui a rendu son pied amputé après l'avoir saisi pour le week-end, afin de vérifier ce qu'il faisait là.

Agé de 21 ans et au bout d'une vie de problèmes de santé au pied, le jeune Américain avait été amputé trois semaines auparavant. Depuis, il conservait son pied dans un seau de vingt litres rempli de formol.

"C'est cool. C'est tout bon, maintenant j'ai retrouvé mon pied, c'est tout ce que je voulais", a déclaré le jeune artiste. (…)

Rubottom, artiste et chanteur de hip hop à l'occasion, a expliqué qu'il était né avec un pied-bot et avait souffert toute sa vie de plaies et d'infections, dont la dernière en date a été si violente qu'il a dû être amputé. Il voulait garder ce pied qui l'avait tant fait souffrir.

Un ami lui ayant fourni un seau pour y mettre le formol, le jeune artiste y avait plongé son pied, ainsi qu'un cheval en porcelaine et une canette de bière -"un collage à ma manière", selon lui. Il avait également coupé deux orteils, qu'il envisageait de donner à des amis. (…)

Karen Shumate, une vice-présidente du Lawrence Memorial Hospital, confirme que n'importe qui peut, s'il le désire, conserver une partie amputée de son corps. (…)

 

Bon, ça, ça se passe au Kansas. Je suis pas bien sûre qu’en France, on ait les mêmes droits en la matière (sans jeu de mots)… Pourtant, la dernière fois que je suis passée sur le billard, le chirurgien est venu me voir après mon réveil avec une petite fiole renfermant ce qu’il m’avait enlevé… (naaaan, je vous dirai pas quoi !). Evidemment, M’man Ours a absolument voulu garder le binz… qui est maintenant soigneusement entreposé dans ma chambre d’enfant. Si, si, j’vous assure que c’est vrai !

Mais un pied… Vous imaginez, exposé sur le buffet, dans le salon, à côté des photos de famille ? Une nouvelle forme d’art contemporain sans doute…

 

Et cette histoire de collage… pfffff ! Un cheval et une canette, n’importe nawak ! Je sais pas, moi…. Il aurait pu choisir un éventail (doigts de pied en…) ? Un peu de terre (pied-à-…) ? Une biche ? Ou moins brutal, plus esthète : une poule (pied-de-… )?

 

OK, ok. J’arrête les blagues Carambar pour cette fois. De toutes façons, c’est trop facile de tirer sur un type qui peut pas se sauver, ou alors à cloche-pied

Naaaaaan ! j’l’ai pas faite ! Alors ne me sonnez pas les cloches (-p….) !!!

 

Oui bon ok. Incorrigible elle est. Alors on arrête de faire des pieds et des mains pour trouver des jeux de mots à la limite du QI négatif (oups…. nan c’est bon, ya pas de jeux de mots, là). Et pour ne plus vous casser les p…, maintenant je vais lâcher p…., je me retire sur la pointe des p…. des fois que j’ai plus p….

 

Hep, taxi ! ou Taxis je vous aime

(c’est vous qui voyez – et pourquoi que c’est moi que je ferais tout le boulot, aussi ?!!)

  

Ces derniers temps, je me promène pas mal en taxi. Bon, c’est vrai, j’ai des goûts de luxe, et surtout de grosses crises de ras-le-bol quand il s’agit de rentrer chez moi après le boulot. Le métro, c’est sympa, mais franchement, il y a longtemps que ça ne m’enthousiasme plus… surtout quand ça fait des mois que ma ligne est fermée bien avant le coucher du soleil pour cause de rénovation des voies. Et comme en ce moment, je débauche tard (voire même très très tard)…

 

Par contre, le quartier où je bosse maintenant est tip top niveau trouvage de taxi pour rentrage de soi-même à sa maison. Mon record : 2’30. Soit à peine le temps de s’approcher du bord du trottoir et de lever le bras. A peine frénétiquement. Comme à l’école. 

 

Et comme un bonheur ne vient jamais seul… le plus dur n’est pas de trouver un taxi, c’est le trajet une fois installée à l’arrière dudit tacos !

 

On va oublier tout de suite les taxis qui se prennent pour Fangio (oui, bon : pour Schumacher…grmpffff), ou encore ceux qui jouent un peu trop du klaxon et des mots doux : « hé connard, tu le bouges ton tas de m…. ?? Et ta mère c’est une… » Ah non, stop ! On avait dit : pas les mères. Alors ok, on oublie, entrons de suite dans le vif du sujet.

 

Premier cas de figure : le chauffeur taciturne a sa gitane maïs collée aux lèvres (souvent éteinte d’ailleurs). La caricature. Vous vous dites : nan c’est pas vrai, elle exagère encore. Je vous jure que je l’ai vu il y a quelques jours à peine. Moi qui suis malade en voiture… c’est la meilleure façon de me mettre ko pour le compte. En apnée tout le long du trajet, je ne sais même plus retrouver ma maison une fois arrivée dans mon quartier.

 

Autre gag sympa : le chauffeur fan de foot. La radio braille (enfin : le commentateur hurle dans son micro) des imprécations incompréhensibles pour le commun des mortels pas footeux pour deux sous. « Hé ma p’tite dame, la radio vous gêne pas ? Sinon je change hein ! - Heu… n’en faites rien, mon bon Monsieur (si, si, je leur parle comme ça aux chauffeurs de taxi, ça les fait marrer, ils ont gagné leur soirée, et moi ça m’amuse, donc bénéfice commun, win-win et toussa), je vous en prie, surtout faites comme chez vous, d’toutes façons moi, passé ce carrefour, j’me tire de là !  (viiiiiiiiite !)»

 

Variante, tout aussi déjantée, mais encore plus pénible : le chauffeur, une cinquantaine d’années minimum au compteur, qui écoute une radio dite pour djeunses. Tiens, elle m’est arrivé pas plus tard que hier soir, celle-là : sur une radio naze, un animateur à la déconne bien facile, répondant au doux nom (quoiqu’un tantinet galvaudé de nos jours quand on veut faire de l’humour à la radio) de Michael, tentait de faire voter les auditeurs au sujet de la survie d’un matou bien mal en point. On l’opère ? on le bute tout de suite ? Entre deux auditeurs tout aussi tarés proposant de livrer la pauvre créature, en laquelle on reconnaissait à peine le fier félin qu’elle a dû être en des jours meilleurs, en pâture à un serpent pour son dîner trimestriel… (comment ça, vous arrivez pas à suivre ?!) le susmentionné animateur interrogeait ses fidèles sur les « endroits les plus inattendus où ils avaient niqué (PM, copain, plus jamais je ne dirais que tu es vulgaire, toi tu es un véritable enfant de chœur comparé à ces grands malades !) et s’étaient fait surprendre » (ben oui, sinon ça n’a aucun intérêt, personne pour témoigner de la véracité de l’histoire…). Pathétique. Chauffeur, vous pourriez me laisser à ce feu, s’il vous plaît ? Non, je ne suis pas arrivée, mais tout d’un coup, j’ai comme une envie irrépressible de marcher, il fait si beau…

 

Pire encore : le chauffeur qui se sent obligé de vous faire la conversation. Généralement, le jour où vous n’avez qu’une envie, regagner vos pénates et être peinarde !! Et là c’est l’enfer. Rester polie, après tout, le gars fait un métier chiant, le seul intérêt c’est de papoter avec les gens assis à l’arrière, on peut bien lui offrir ce petit plaisir ? Grrrr… Lui asséner direct un aboiement menaçant, histoire qu’il pige et la ferme ? Dilemme…

 

Mais ce soir, je suis tombée sur un type adorable. Un grand brun, exactement comme je les aime. Un peu 4^ème dimension, mais a-do-ra-ble. Je m’apprêtais tranquillement à me rendormir sur sa banquette arrière, quand j’ai surpris cet échange au téléphone (vive le portable et le kit mains libres !) : « Mais non, je t’assure, c’est pas dur pour l’endormir, c’te gamine. Tu la couches dans son lit , ayé, c’est fait ? Et là, tu lui caresses la tête, tu vas voir c’est radical. Comment ça, elle s’endort pas ? Mais caresse-lui la tête j’te dis ! Ca marche pas ?? Mééééé, sur la têêêête, j’te dis ! Un bon coup sec, tu vas voir, elle va dormir tout de suite ! »

 

Euh…. là, c’est moi qui n’ai plus envie de dormir, tout subitement… Il est assommant ce type ! (oui, vanne à deux balles, je sais, mais c’est mon blog, et à partir de dorénavant, et ce jusques-z-à désormais, il y aura un quota de vannes à deux balles à respecter par post, et c’est comme ça et puis c’est tout, voilà).

 

Mais je vous rassure, l’histoire se finit bien. Enfin… j’ai pas su si la gosse a fini par s’endormir, de gré ou de force, mais son père et moi on a discuté architecture de gare (à l'est y a du nouveau), petit pavillon de banlieue et son jardinet, et télétravail… Comme quoi parfois, on peut aussi dire plein de conneries et bien se marrer dans un taxi. Bon, chauffeur ? On remet ça demain ?

 

Lettre ouverte à mes fantômes

 

Charley, Fin’, Lonesome Wolf, K6. Ce soir, je ne sais pas trop pourquoi, je pense à vous.

 

Tous les quatre, vous avez traversé ma vie, de façon plus ou moins rapide. Tous les quatre, vous avez contribué à faire de moi la personne que je suis devenue.

 

Chacun d’entre vous, à sa manière, m’a permis d’apprendre ce qu’était la vie, m’a permis de devenir adulte, m’a permis d’évoluer. En bien, en mal ? En tout cas, ça n’a pas été sans peine. Pas sans peines non plus.

 

Tous les quatre, vous m’avez fait pleurer. Et tous les quatre, vous êtes repartis comme vous étiez venus, en chamboulant tout sur votre passage.

 

Charley, c’est grâce à toi que j’ai réalisé combien partager mon existence avec quelqu’un que j’aime était important pour moi. Quoi qu’il arrive, du moment qu’on le traversait ensemble, tout allait bien. Notre relation n’a pas été facile, pourtant c’était la période la plus heureuse de ma vie. Dans tes bras, auprès de toi, je n’avais plus peur de rien, plus rien ne pouvait m’arriver. Ton départ, suivi de la trahison de ma mère, m’a fait comprendre que la vie était bien différente des contes de fées. Le prince charmant était tombé à bas de son destrier, en fait, il n’avait jamais eu de cheval, c’était un vulgaire cheval à bascule de gosse. Je n’ai jamais compris pourquoi tu m’avais autant menti… Je n’ai jamais compris non plus comment mes parents avaient pu se transformer aussi radicalement en ennemis… A l’époque, mon meilleur ami me disait souvent que la vie était une gigantesque tromperie. En fait, on vit et on meurt toujours seul… Il avait raison. Ca aussi, Charley, c’est toi qui me l’as appris.

 

On n’a jamais de seconde chance, paraît-il. Pourtant, j’y ai cru quand un jour, au détour du rayon d’une grande surface, je suis tombée nez à nez avec toi, Lonesome Wolf. Ce jour-là, j’ai vraiment cru que le destin nous avait réunis à nouveau pour nous permettre de corriger nos (mes) erreurs passées. Une amitié mal transformée, une fille paumée qui ne savait pas trop ce qu’elle voulait… et tu étais sorti de ma vie. Pendant 7 longues années… Et un beau jour, tu étais à nouveau là, face à moi. Tu avais troqué ta voiture si particulière contre une grosse moto noire, tu étais devenu un loup solitaire… Tout ce que j’aime. Tu m’avais l’air tout aussi perdu que moi. On a recommencé à se voir, le week-end, chez toi le plus souvent. J’ai essayé de parler avec toi, de comprendre ce qui s’était passé sept ans plus tôt… impossible. Tu étais devenu tellement aigri, tellement amer… Pendant un moment, j’ai espéré que je pourrais te faire retrouver le sourire. Tu as fini par le retrouver… mais grâce à une autre. Une autre que j’aurais aimé connaître, mais ma bêtise ne l’a pas permis. Et un beau jour, tu es parti très loin d’ici avec ta dulcinée. J’espère que vous êtes heureux, là-bas...

 

Mais avant de partir, tu m’avais présenté K6. Un petit bout d’homme à qui je n’aurais même pas fait attention quelques années plus tôt – et c’est bien ce qui s’était passé, d’ailleurs ! Mais qui, petit à petit, a su s’imposer tout en douceur, l’air de rien. K6, c’est grâce à toi que j’ai retrouvé le sourire, moi qui avait passé tant de temps à être mal et à pleurer. Rien que le son de ta voix m’apaisait. Tu aurais pu me lire le bottin, que cela aurait suffi à me faire oublier mon stress et mes angoisses. C’est toi qui m’as fait comprendre que l’aspect physique ne compte pas, que la chaleur d’un regard a plus d’importance que la couleur des yeux. C’est toi qui m’as permis de ne plus avoir peur des responsabilités qui vont de pair avec l’âge adulte. C’est toi aussi qui m’as fait le plus de mal, c’est toi qui as failli me détruire. Cette fois-là, j’ai failli ne pas me relever. Tu m’as laissée sans plus aucune envie de lutter, de me battre pour me sortir du puits sans fond où tu m’avais jetée. C’est grâce à toi que j’ai compris la signification de la formule de Nietzsche : "ce qui ne te tue pas te rend plus fort". Ou plutôt, rend ta carapace plus épaisse. Ou encore celle d’un autre vieux cliché : le clown est triste une fois le spectacle terminé. Tu as réduit en miettes le monde que j’avais eu tant de mal à construire, K6. Depuis, il ne reste plus rien, malgré tous mes efforts pour reconstruire ma vie. Efforts qui, chaque fois, se sont révélés dérisoires, illusoires, face au mur contre lequel je revenais me fracasser. J’ai appris péniblement, petit à petit, à arborer un masque, à sourire, à rire, à faire le pitre, même quand à l’intérieur il n’y a rien d’autre que détresse et souffrance.

 

Et enfin, toi, Fin’. Toi qui as été le plus présent, bien que toujours absent. Toi qui est resté le plus longtemps dans ma vie, qui y serais peut-être toujours si je n’avais pas voulu à toute force avoir une vie meilleure, idéale. Toi qui m’as tant fait pleurer alors que paradoxalement, tu étais probablement le seul des quatre qui m’aimait vraiment. Toi qui est le seul à me donner de tes nouvelles encore aujourd’hui. Je me demande souvent si le choix que j’ai fait à l’époque était le bon. Toi, tu as l’air plus heureux aujourd’hui, alors rien que pour ça, je me dis que j’ai eu raison. Je n’étais pas la fille qu’il te fallait, car quoi que j’en pensais alors, je ne t’ai jamais accepté tel que tu étais. Je me rends compte aujourd’hui que j’ai été injuste envers toi, que tu as vraiment fait de ton mieux, que tu as fait tout ton possible pour que ça marche. Aujourd’hui, tu as refait ta vie, et c’est très bien comme ça. Tu me manques parfois, ton sourire de gosse, tes yeux d’orage… Mais très vite, je me rappelle nos engueulades incessantes, notre mal à être ensemble, même si le temps a occulté les plus mauvais souvenirs. A chaque fois qu’on se parle, je mets la journée à m’en remettre. Ta vie d’aujourd’hui, c’est la vie que nous refusions, que tu me refusais quand on était ensemble. Ca fait mal… mais c’est mieux ainsi.

 

Je sais pertinemment qu’aucun de vous quatre ne lira jamais cette lettre. Alors pourquoi l’avoir écrite ? Pourquoi la mettre en ligne ? Je ne sais pas. Depuis, j’ai aimé d’autres garçons, certains même plus que vous. Pourtant… Est-ce la conversation que j’ai eu avec un ami, il n’y a pas longtemps, qui m’a amenée à me poser des questions sur le bien-fondé des choix que l’on peut faire dans sa vie ? La vie aurait-elle été si différente, et en quoi, si les choix avaient été différents ? Quoi qu’il en soit, il y a toujours cette certitude viscérale, qui ne me lâche pas, qui me dit que la vie vaut d’être vécue, et que quand ça va mal, il faut continuer de tenir le cap. Envers et contre tout. Et surtout, ne jamais renoncer à aimer. Même si ça fait mal.

 

If I smile and don't believe

Soon I know I’ll wake from this dream

Don't try to fix me I’m not broken

(…)

Suddenly I know I’m not sleeping

Hello I’m still here

All that's left of yesterday

 

Même et surtout si ça n’a aucun sens…

 

Les Anglais ont bon fond (de bouteille)

 

Oui, je sais. Aujourd’hui, il n’est pas bien vu de dire qu’on apprécie les Anglais. On ne va pas parler de 2012, ni de Singapour, même si dès 13h35 j’étais comme beaucoup de monde devant la télé pour savoir si on allait pouvoir faire mumuse avec 5 anneaux pendant 7 ans. D'ailleurs, au passage, un remerciement touzému à mon gentil patron, qui a eu la bonne idée, juste avant Roland Garros, de nous mettre un giga écran plasma dans le hall d'accueil. Rien de plus convivial que 40 personnes massées sur les canapés de l'accueil à fumer des clopes, boire du café (ou de l'eau, selon la température ambiante - parce qu'on a un sublime écran plasma mais pas de ventilo) et s'enthousiasmer ensemble devant la boîte à images.

 

Bon, on fera pas mumuse finalement, c’est nos potes londoniens qui vont y avoir droit, ok, on va pas en faire un fromage. Il suffit d’avoir une fois traîné ses guêtres du côté du Parc des Princes ou du Stade de France un samedi de match pour ne plus jamais avoir envie de voir des compétitions sportives d’envergure envahir la capitale.

 

Mais à part Tony Blair et David Beckham, il y a quand même des Anglais qui sont marrants. Si, si, je vous assure. Tiens, je vais vous présenter ma nouvelle copine Louise.

 

Une proche de Tony Blair défend le fait de "travailler bourré" - mercredi 6 juillet 2005

LONDRES (AFP) - Louise Casey, chargée par le Premier ministre britannique Tony Blair de la lutte contre les comportements anti-sociaux, a défendu le fait de "travailler bourré" lors d'un récent discours devant des policiers, a affirmé le journal Daily Mail, enregistrement à l'appui.

"Travailler en étant sobre n'est pas une façon de travailler", a affirmé Louise Casey, (…) à l'occasion d'un dîner organisé par le ministère de l'Intérieur et l'Association des commissaires de police.

"J'essaye régulièrement de l'expliquer aux ministres, mais ils ne veulent rien entendre. Arrivez bourrés le matin, et peut-être que ça irait mieux, mes amours", a ajouté Louise Casey (…).

"Je suppose qu'il n'est plus possible de se +bourrer la gueule+ parce que plein de gens disent que c'est mal. Mais franchement, je ne sais pas qui a inventé ça. C'est débile. Particulièrement quand vous avez 40 ans. On devrait pouvoir se +bourrer la gueule+ quand on veut", a encore ajouté Louise Casey, 38 ans.

Visiblement choqués par ce discours, lors duquel Mme Casey a régulièrement ironisé sur "Charlie Boy" ("mon petit Charlie"), alias Charles Clarke, le ministre de l'Intérieur, son ministre de tutelle, plusieurs représentants des forces de l'ordre ont quitté la salle, a affirmé le Daily Mail. (…)

 

Alors ? Y sont pas cools, les Anglais ? Regardez qui ils mettent dans leur gouvernement ? Non, vraiment, j’adore cette femme…

 

D’ailleurs, dès demain, je vais appliquer cette idée à ma boîte adorée. Chuis sûre qu’ils vont apprécier ! C’est vrai, quoi, ça va mettre une ambiance du tonnerre. Fini les tronches de 6 pieds de long (naaan, pas six pieds sous terre), on va enfin pouvoir s’éclater dès le matin, au lieu d’attendre la fin de journée !

 

Allez, soyons fous, lâchons-nous, osons : on devrait peut-être proposer cette idée à Laurence Parisot, elle qui veut réformer l’entreprise ainsi que le code du travail ! Après tout, entre femmes, on devrait se comprendre…Et sûr que ce trio d'enfer, Louise, Laurence et L’Oursonne, vous mettraient le feu ! Plus mieux que Johnny au Stade de France (ah oui, tiens, j'avais oublié ça : y a pas que le sport qui fout le boxon autour des stades parisiens, finalement...).

 

Bon, c’est décidé : dès demain ce sera p’tit déj’ à la vodka ! Allez : cheers ! euh…. nasdrovia !

 

Flambeau, flambeau... flan nul, oui !

 

PM, gentiment, me fait la (bonne !) surprise de me passer un flambeau. Moi, toute zémue, je me dis : "ouah ! PM me fait un cadeau, snif, trop gentil, quel super pote"... et puis je regarde de plus près. Hé bé… encore une ânerie de crétinerie de … pffff… j’trouve même plus les mots…. de (biiiip, censuré) de questionnaire ! Ah ben, merci du cadal, PM ! Que toi et les tiens soyez spammés jusqu’à la treizième génération, avec plein de mails à blagues débiles, pièce jointes relous reçues des milliards de fois et pourtant reforwardés avec entrain et conviction par tous vos amis neuneus (ménon, t’es pas concerné Cityzen, quand c’est toi, c’est toujours une joie [mode FAUX CUL enclenché, attention ! ]).

 

Mébon, puisqu’il est là, on va pas se dégonfler. PM, je te maudis, mais défi il y a, et qui dit défi, dit Oursonne toujours prête !

Alors on y va. Mais quand même : grrrrrr.

 

1) Comment butes-tu les moustiques?

Aaah… saleté de moustiques ! Je sais pas pourquoi, ils m’aiment bien. Mais vu que moi, je les aime pas, c’est un combat de tous les instants. Et pour ça, j’ai une super arme secrète. Je l’ai baptisée Rom (nan, nan, rien à voir avec l’informatique). Et là où Rom passe, les moustiques trépassent. Rom, c’est imparable : le moustique ne voit pas le Rom tapi dans l’ombre. Un bourdonnement, un bruit sourd, et hop, c’est fini, le moustique est avalé. Imparable, j’vous dis. Et écologique, en plus. On aurait dû l’inventer avant.

 

2) Simple, double ou triple?

C’est simple : quand je vois double, c’est que j’ai pris une triple dose.

Sinon, nan. Ou alors, ça dépend.

 

3) La vie la mort les vaches, oui mais toi?

Gnein ? Heu…. Moi, ce serait plutôt la vie l’univers et le reste… Et même que 42 (comprenne qui pourra).

 

4) Quel rayon?

Le rayon vert ? Le rayon SF / polars de la FNAC ?

Sans oublier le rayon de la ruche !

Y avait aussi le rayon R du cercle égal à Périmètre sur 2 Pi, mais j’ai jamais rien compris aux maths, alors...

 

5) Cite quelqu'un que tu trouves médiocre, voire pourri des fesses (sauf moi, sinon, baffe!)

Toi ! ménon, j’rigooooole. (pas taper, pas tapeeeer !)

Y a bien quelqu’un à qui je pense, mais bon… en plus c’est un Taureau… alors nan, j’dirais pas son nom.

 

6) Faim bordel, mais de quoi?

Chamb(biiiiiiip), oh oui !

Spécialement pour PM : un énooooorme Magnum chocolat blanc (et toc ! t’apprendra à me fourguer des questionnaires bien nazes).

 

7) Un mot pas joli mais qui fait plaisir à dire

Puteborgne. A prononcer en articulant bien, en insistant lourdement sur toutes les syllabes : Puteubooooorgneu ! Carrément jouissif.

 

8) Qu'est ce que tu vois?

Là tout de suite ? Mon écran, mon bureau (bonjour le bordel ! Va falloir que je me décide à ranger). Le mur avec un énorme Gizmo accroché dessus. Rom en train de bouffer un moustique.

 

9) Tout(e) seul(e) sur une île déserte...

Si y a la mer et des noix de coco, c’est farpait, merci.

Si en plus, j’ai mon lecteur mp3, mon PC et un super accès wifi, c’est carrément le paradis.

Ah oui, aussi Rom, pour les moustiques la nuit.

Le bonheur, j’vous dis.

 

10) Un navet, un qui est moisi dedans, grave

Pfff… en général, chuis plutôt bon public.

Ah si, il y a eu UN film que j’ai pas supporté, et qui m’a fait sortir de la salle de ciné avant la fin. Le seul (et pourtant, j’en ai vu, des films nazes) : Billy Ze Kick. Tellement pourrave, que j'ai même pas trouvé de photo pour vous montrer. Mais rien à voir avec Billy ze Kick et les Gamins en Folie ("Mangez-moi, mangez-moi, mangez-moiiii"!), qu'était carrément bien.

 

11) Un enfer?

Les mariages ? Les réunions familiales ? Ouais, toussa.

 

12) Un secret (bon ok après tout le monde sera au courant, mais faut savoir payer de sa personne)

En fait, je suis pas vraiment une ourse…ou alors du genre ours à lunettes !

 

13) Fais un bisou

Grosssssmaaaaaaaack !!!!

(zavez bien senti le côté bien baveux du grosmack ? Tout un art !)

 

14) T'as fini didon, tu te sens....

Soulagée !

 

Après tout ça, il paraît qu’il faut passer le foutu flambeau ? Gniark gniark gniark : akidon veux-je suffisamment de mal pour lui refiler cette purge ? Quelqu’un qui ait un blog aussi… Et en plus, c'est comme à chat : tu peux pas toucher ton père ? Mmmm…. Je n’en vois plus qu’un, alors… Le grand vainqueur est … : CITYZEN !!!!! Désolée, copain…