Ok, ok ! A la demande unanime de deux personnes au moins, reprenons le fil échevelé de mes aventures de départ en vacances.
Après avoir échappé au barbecue sur l’autoroute, me voici donc arrivée à l’aéroport. Un dernier sourire à mon compagnon de route (le taxi, pour ceux qui n’auraient pas suivi), et je déboule en trombe dans l’aéroport à la recherche du comptoir d’enregistrement. Il est 8 heures, il me reste juste le temps
C’est toujours pareil quand je suis énervée : ce que je cherche est juste sous mon nez, mais je ne vois rien. Donc, logiquement : impossible de trouver le comptoir d’enregistrement. Heureusement, je n’ai que deux (petits) sacs de voyage, sinon je crois bien que j’aurais tout bazardé et je serais rentrée chez moi. Mais l’avantage de voyager léger, c’est qu’on fatigue moins vite
Enfin
Mais où il est ce foutu comptoir de (biiiiip, censuré) ? C’est pas possible, je vais vraiment le rater cet avion !! Zut, là il faut vraiment que je me calme. Grmmmmpfff ! Ah oui, le comptoir est là-bas, dans le fond, juste à côté du café. Rhaaaa oui, café
.. Mais il y a juste comme un tout petit souci : tous les habitants de la planète Terre se sont apparemment donnés rendez-vous très précisément devant CE comptoir d’enregistrement. Pas possible ?? Ils ne partent pas tous avec moi, quand même ? Hé ben si. Et comme les aéroports locaux ne font jamais rien à moitié, il n’y a qu’un seul comptoir d’ouvert. Pas à dire, aux AdP ils savent mettre de l’ambiance !
Je vous passe les détails : au bout d’une heure à lutter pour ne pas me faire doubler au milieu du troupeau informe qui tient lieu de file d’attente, à tenter d’éviter les coups de caddie, de sacs de voyage, de valises à roulettes, de raquettes de tennis, de poussettes (naaaan ! la poussette, c’est déloyal, on peut pas rendre les coups !), enfin j’atteins le Graal : le préposé au poinçonnage du billet (ah nan, zut, ça c’est pas à l’aéroport, c’est aux Lilas). Un charmant jeune homme qui enregistre mes sacs avec un sourire Ultra Brite. Et qui m'annonce d’un air tout marri en me rendant mon passeport que mon avion aura une demi-heure de retard. Ben
vu que quelque part, ça m’arrange, et que d’autre part, j'ai tout mon temps étant donné que je suis en vacances, je lui décoche mon plus beau sourire et je pars boire un café.
Grossière erreur : j’aurais jamais dû lui sourire
vous comprendrez plus tard, on y reviendra.
Afin d’éliminer d’emblée tout suspense inutile, je vous dirais seulement que mon café, je n’ai jamais réussi à l’avoir. Quant à mon avion
il n’avait pas une demi-heure de retard.
9h20. Ca fait 2 heures et demie que j’ai quitté ma maison à moi que je commence à regretter quelque part. Ah ça, ça se mérite, les vacances ! Allez, ne nous laissons pas abattre, on va passer le contrôle tout de suite pour aller en salle d’embarquement, ça évitera de perdre du temps et de devoir à nouveau se bagarrer avec le reste du troupeau quand ils vont se réveiller.
Mais avant, histoire de se faire du bien un peu (après tout, c’est mon premier jour de vacances, non ?), je passe dans une maison de la presse où je m’offre royalement un livre de poche pour la route. Vas-y ma loute, c’est pas tous les jours fête ! Je fourre le bouquin dans mon sac, un peu plein à craquer mébon, et je repars vers la zone de contrôle.
Plein à craquer
C’est justement en passant le contrôle (rayons X pour le sac, détecteur de métaux et fouille au corps pour moi, normal hein) que je me rends compte que mon sac a un énooooooorme trou dans le fond. A priori rien ne manque, mais il va falloir faire gaffe
En plus, la fermeture éclair se coince en position ouverte. Décidément, c’est pas mon jour
. Bon il arrive cet avion ?
Ben non. L’avion n’est toujours pas là. Enfin si, mais il n’est pas prêt. Diable. Je suis de plus en plus énervée, et je marche de long en large dans la salle d’embarquement. Impossible de s'asseoir, bien sûr, les autres voyageurs ont décidé de squatter les bancs de la manière la plus optimale possible : j'en compte au moins 3 ou 4 étendus de tout leur long en train de pioncer comme si leur vie en dépendait. GRMMMMPFFF ! (oui je sais bien, je l'ai déjà dit, mais estimez-vous heureux que je ne l'écrive pas aussi souvent que je l'ai dit ce jour-là...)
Après plusieurs kilomètres, enfin ça y est : on peut monter à bord. Il est plus de 10 heures. Après avoir trépigné tout le long de la passerelle, dit bonjour à l'hôtesse (ils vous ont fourni le sourire figé avec l'uniforme dites-moi ?), slalomé dans l'allée centrale de l'appareil (large d'au moins 23,5 cm au bas mot), patienté derrière les imbéciles qui ont décidé de caser absolument toutes leurs possessions dans les caissons au-dessus de nos têtes avec un mouvement de swing parfait (et les coups de coude dans les côtes qui vont bien aussi), je m’installe (je m’écroule plutôt) sur mon siège (c’est moi, ou bien ils sont de plus en plus étroits, les sièges d’avion ?). A ma droite, une ado qui voyage avec sa grand-mère, assise de l’autre côté de l’allée centrale. A ma gauche, une jeune femme qui fait autant la gueule que moi (vous aussi, vous êtes de mauvais poil tant que vous n’avez pas bu votre troisième café du matin ?). Et qui décide de nous ignorer sauvagement en piquant un bon petit roupillon. Mouais quelque part elle a raison quand même. Je vais faire pareil (aucune originalité, que voulez-vous ). Mais nom d’un chien, qu’est-ce qu’il fait chaud dans cet avion Zzzzzzzzzzz.
Mouais. C'est fou la capacité qu'ont certaines personnes de s'endormir alors même qu'elles ont des ennuis. Chez moi, ça doit sûrement être lié aux facultés d'hibernation : j'arrive à dormir n'importe où, n'importe quand, sauf quand j'ai vraiment besoin de me reposer (ben oui, faut pas pousser non plus, ce serait trop beau). Et pourtant, sur ce coup-là, je n'étais pas encore au bout de mes peines.
A suivre
.
Tu fais un teasing ou quoi !?
Rédigé par : Cityzen | 07 septembre 2005 à 09:43
Mais non, mais non.
C'est juste que l'histoire est très longue, et que j'essaie de ne pas trop veiller le soir... Donc je ne peux pas la raconter d'un trait !
Et puis, si je postais un texte de 150.000 lignes, ce serait trop long à lire, surtout pour ceux qui se connectent du bureau... non ?
Rédigé par : Ferdie | 07 septembre 2005 à 23:21
Je comprends pour ceux qui bossent mais pour ceux qui font une pause, on peut envisager des épisodes plus longs ?
Rédigé par : La douce STL | 09 septembre 2005 à 08:52
pfff t'as pas fini de nous faire languir ? ;-)
Rédigé par : nathpop | 12 septembre 2005 à 14:35
Mé-heu ! C'est même pas vrai d'abord ! Le souci c'est qu'à mon boulot je peux pas bloguer, et qu'en ce moment je rentre un peu tard et que je me lève un peu tôt. Ca devrait s'arranger sous peu, du moins j'espère.
En attendant... bon ok, je m'en occupe ce soir, là ! Heureux ? ;-)
Rédigé par : Ferdie l'Oursonne | 13 septembre 2005 à 22:28