Les Délires de Ferdie l'Oursonne

Very imaginatif, isn’t it ?

 

Trouvé cette dépêche AFP absolument hallucinatoire. Comme quoi certains ados ont une imagination débordante.

 

Un adolescent convainc un ami de le tuer dans un forum de discussion -  28/05 - 22:04

Un adolescent britannique a convaincu un ami de le tuer, en se faisant passer pour une espionne, dans ce qui apparaît comme une tentative de suicide particulièrement insolite utilisant un forum de discussions sur l'internet.

B avait rencontré A par l'intermédiaire d'un forum de discussion sur l'internet. Puis il a correspondu avec A en se faisant passer pour une espionne, (…)

Il a réussi à le convaincre de tuer B, c'est-à-dire lui-même, pour le compte des services secrets britanniques, en lui faisant miroiter de l'argent et des relations sexuelles.

Le 29 juin 2003, A suivait les instructions de B "à la lettre" et poignardait B à la poitrine et au ventre. B a survécu, mais a passé une semaine à l'hôpital. (…)

Le tribunal, qui a interdit de publier l'identité des deux protagonistes, a décidé de placer A, qui a aujourd'hui 17 ans, sous la surveillance d'un travailleur social pendant deux ans et lui a imposé l'interdiction de revoir B.

B, qui a aujourd'hui 15 ans a été placé sous la surveillance d'un travailleur social pendant trois ans et soumis à l'interdiction d'utiliser l'internet, sauf sous la supervision d'un adulte.

 

J’aimerais bien savoir ce qui lui a donné cette idée, c’est quand même un peu compliqué comme procédure, non ? En tout cas, 20/20 pour ce qui est de l’originalité. A 14 ans, ça promet…

 

Hé, B. ! J’ai une idée pour assurer ton avenir financier. Tu devrais écrire un bouquin et vendre ton histoire aux majors de cinéma. Ils pourraient en tirer un film très sympa. On pourrait peut-être prendre Daniel Radcliffe pour jouer ton rôle, ça le changerait d’Harry Potter… Et si tu sais pas quoi faire dans la vie, je te suggère scénariste. Ou alors un boulot à la Jim Phelps dans Mission Impossible. T’es très doué. Tu verras, ta vie va être passionnante.

 

Drôle de scène au Père Lachaise

 

Ce samedi, il faisait super beau. Idéal pour partir en week-end, qu'on se disait. Ménon, un temps comme ça pour un week-end de trois jours, c'était trop beau, ça pouvait pas durer. Météo Rance nous a vite cassé toutes nos illusions : dimanche et lundi, fera moche sur toute la région.

Mais avec STL, on a refusé de se laisser abattre. Et comme on est des filles d’action qui s’inscrivent dans le succès, hop ! on est parties toutes les deux en virée au Père Lachaise. Hein ? Mais non c’est pas morbide !

 

Avant d’être un cimetière, le Père Lachaise était un jardin. Si si si. Mëme que c’était même pas dans Paris. Au XVIIème siècle, le terrain appartenait à des jésuites, dont le révérend père de La Chaize, confesseur de Louis XIV (ben il devait avoir du boulot, le gars !). C'est ce brave ecclésiastique qui a donné son surnom au cimetière, créé deux siècles plus tard, et qui officiellement porte le nom du Cimetière de l’Est. Aujourd'hui encore, certaines sections du Père Lachaise ont conservé les tracés du jardin des jésuites : petites allées sinueuses où on ne peut marcher qu’en file indienne, énormément d’arbres, de buissons, de verdure en tout genre. En fait, le Père Lachaise peut être considéré comme l’un des plus grands parcs parisiens, avec 44 hectares ! De plus, il est généralement considéré comme un véritable musée à ciel ouvert, retraçant deux siècles d’art funéraire. Avec des œuvres de Bartholdi (celui de la Statue de la Liberté), de David d’Angers et plein d’autres. Donc, croyez-m’en (zavez vu comme je cause beau aujourd’hui ?) : allez le visiter, au moins virtuellement (je vous recommande notamment le sentier de la Chèvre ainsi que le chemin du Dragon).

 

Pour clôturer cette introduction hautement culturelle, j’ajouterai que le Père Lachaise est l’un des trois plus anciens cimetières de Paris, et qu’il vient de fêter son bicentenaire.

 

Pour tous ceux qui ont suivi jusque-là : repos (qui a dit "éternel" ?) ! Pour les cancres du fond de la classe : debout (les morts) ! C'est maintenant que mon histoire commence.

 

Tout ça pour vous dire que nous gambadions joyeusement dans les allées du parc en ce bel après-midi ensoleillé. Troupeau de touristes à l’affût de la moindre anecdote savoureusement contée par notre conférencier, spécialiste toutes catégories du lieu. Son métier : Nécrosophe. En plus d’être incollable sur le Père Lachaise, le gars ne manque pas d’humour. Juste un exemple : pour nous expliquer les politiques tarifaires des cimetières parisiens, sujet particulier drolatique et hilarant, vous en conviendrez. Je vous passe la longue explication, donc en deux mots : le m² de terrain coûte cher, mais vous pouvez creuser aussi profond que vous le voulez. Et donc rentabiliser l’investissement en empilant les cercueils, au fur et à mesure. Conclusion du gars : c’est un genre de placement de bon pater familias. Et ainsi, il n’y a que le premier (tré)pas qui coûte.

 

Petite parenthèse : Bertrand, je ne vous félicite pas. Vous trouvez pas que ça fait mauvais genre, 30 personnes qui hurlent de rire au milieu d’un cimetière ?

 

Mébon, savez quoi ? Ce qui nous a fait le plus halluciner pendant cette visite, ce n’est pas l’humour tordant de notre guide. Ni les quelques jeunes hommes assis nonchalamment, un livre à la main, dans les sentiers les plus retirés. Naaan. Ce qui nous a vraiment scotchées sur place, c’est qu’au détour d’une allée, on est tombés sur…. Non, vous allez jamais me croire… Oh tant pis, je me lance : une noce !

 

Si si si : une noce, avec la mariée déguisée en meringue, le marié en costard de pingouin, plein de gens endimanchés (pourtant on était samedi...), et l’un des élus du XXème arrondissement.

Ils étaient près d’une tombe ornée d’un gisant – de là où on était on ne voyait pas bien qui c’était…L’élu avec son écharpe a fait un petit discours, la mariée s’est approchée du gisant, s’est penchée… on voyait bien qu’elle rigolait, mais pourquoi ?

 

C’est quand on a enfin pu s’approcher, après le départ du convoi exceptionnel et néanmoins nuptial, qu’on a compris. La tombe en question était celle de Victor Noir !

 

Quoi, "et alors" ? Oh ça va, j’ai compris : session de rattrapage pour ceux qui dormaient en cours d’histoire. Victor Noir était un obscur petit journaliste, dont le seul titre de gloire fut d’avoir été assassiné à 22 ans par Pierre Bonaparte, cousin de P’tit Napo (oui, bon, ok, Napoléon III). Sa tombe est donc au Père Lachaise, ornée d’un gisant avec une caractéristique très… proéminente au niveau de la braguette du pantalon (poutre apparente, dans le vocabulaire très imagé de la douce STL). D’où une adoration très particulière de certaines personnes du sexe (ah zut ! on n’en sort pas !) dit faible : depuis plus de 130 ans, les dames viennent caresser la…. euh… caractéristique, ce geste doux étant censé leur assurer fertilité et descendance. Et visiblement, ça doit bien marcher, parce que quand on voit comment le bronze du gisant est rutilant à cet endroit, il a dû être sacrément astiqué ! La preuve en image.

 

C’est bête, mais quand même, je m’interroge.

Vous auriez pensé qu’une telle superstition aurait encore sa place au XXIème siècle, vous ? Et qu’en plus elle serait cautionnée par un élu ?

D'ici à ce qu'un journal à scandales s'empare de l'affaire... On a déjà vu le Watergate, l’Irangate, et même le Monicagate. Maintenant le Bragate ?!!

 

Merci, Brigitte

 

Vingt-quatre ours dansants retrouvent la liberté grâce à Brigitte Bardot

SOFIA (AFP), le 25-05-2004

Vingt-quatre ours dansants, qui servaient de gagne-pain à des familles tziganes de Bulgarie, vont retourner à la vie sauvage sur le mont de Rila (sud-est) grâce à la fondation Brigitte Bardot et une ONG autrichienne de protection des animaux.

(…)

Quelque 800 ours vivent en liberté dans les montagnes bulgares.

 

Au nom de mes frères ursidés, pour ce beau geste, Brigitte, vous avez toute ma reconnaissance éternelle…. Au moins pendant le prochain quart d’heure.

 

NB : avant de polémiquer, veuillez noter que je ne cautionne pas l’intégralité des prises de position de la dame sus-mentionnée… juste son action en faveur des ours. Comment ça, je suis partiale ?!!

 

Pffff ! Marre d'avoir toujours raison !

 

Et voilà ! Qu’est-ce que je vous avais dit ! Dès le 3 mai, que je vous l’avais dit. Et on m’avait traitée de pessimiste, d’oiseau de mauvais augure, que sais-je encore…. Quand on m’a pas accusée de faire du mauvais esprit !

Ben pourtant, ça se confirme ! Non vraiment, j’en ai marre d’avoir tout le temps raison !

 

Resituons le contexte : le 3 mai dernier, je vous prédisais que l’Europe à 25, ce serait le foutoir. Et paf (le chien © Cityzen), ça n’a pas traîné ! Trois semaines plus tard, on voit déjà les premiers résultats :

 

Les eurocrates vont devoir écrire plus court, traduction oblige - 26 mai 2004, 18h30

BRUXELLES (AFP) - La Commission européenne a décidé mercredi de réduire la taille de ses communications écrites pour résorber le goulet d'étrangement que constitue la traduction de ses textes (…).

"La Commission se trouve devant un arriéré de traduction de quelque 60.000 pages qui, à défaut de mesures, atteindra 300.000 pages d’ici trois ans" (…).

La Commission a donc décidé de prendre des mesures: désormais, "les communications et les textes explicatifs ne devront normalement pas dépasser quinze pages". (…) Par ailleurs, des efforts seront faits pour augmenter la productivité en matière de traduction de 40% d'ici 2006.

Ces mesures devraient permettre "d’éponger l’arriéré d’ici la fin 2006, une fois achevée la mise en place des ressources de traduction pour les neuf nouvelles langues". (…)

 

D’ici la fin 2006 ? Ca veut dire que pendant deux ans et demi, les différents pays européens n’auront pas les docs officiels au même moment ? Voilà qui ne va pas faciliter l’intégration des 10 nouveaux pays. Sans parler des problèmes bureaucratiques. Une Europe à plusieurs vitesses, en somme… Mouaaaarf !

 

Sur le même sujet, une dépêche de l’AP :

L'UE a dû admettre récemment que deux nouvelles lois sur la régulation des services financiers préparées ce mois-ci ne pourraient pas être officiellement adoptées avant l'automne en raison des délais de traduction dans les 20 langues reconnues.

 

Et allez donc ! 6 mois dans la vue ! Enfin : au moins, ils l’avouent, qu’ils arrivent pas à assumer.

 

Bon dans tout ça, il y a quand même une bonne nouvelle. Amis chômistes, mettez-vous vite aux langues rares, va y avoir des places à prendre ! Selon Reuters :

L'Union européenne prévoit d'engager 1.800 nouveaux traducteurs et interprètes d'ici 2008, ce qui coûtera des dizaines de millions d'euros.

 

Des dizaines de millions d’euros, qu’y disent. Avant ou après les dépassements de budgets ? C’était trop beau pour être vrai… J’vais m’faire naturaliser Suisse, moi ! Au moins là-bas, y a du chocolat…

 

Cigarette à double effet Kiss Cool

 

Décidément, les fumeurs ont la vie de plus en plus difficile. Et d'une, le prix des cigarettes augmente sans cesse. De deux, il y a de moins en moins d’endroits où il n'est pas interdit de fumer. De trois, les non-fumeurs sont quand même de sacrés tyrans. C'est vrai quoi ! Dès qu’on essaie de s’en griller une, il y a toujours un non-fumeur pour exiger qu’on l'éteigne tout de suite. De quatre, les fumeurs doivent subir de façon régulière, si ce n'est récurrente, de longs discours plus ou moins exaltés sur le thème "le tabac finira par avoir ta peau". OK, mais vous connaissez beaucoup de fumeurs qui ont arrêté juste par crainte de se choper un cancer, vous ?

 

En fait, l'interdiction de fumer dans les lieux publics, ça peut être un super plan. Voire même avoir des résultats tout à fait inespérés. Et dans le pire des cas, inciter certains à fumer encore plus, ou à s'y mettre. Illustration, en Irlande :

 

OSLO (Reuters) - La loi en Irlande interdisant la cigarette dans les pubs semble avoir un double avantage (…)

Hormis le fait que des sondages informels indiquent une légère baisse du nombre d'adultes irlandais qui fument - 2% de moins qu'il y a deux ans -, un phénomène social important est apparu, c'est une nouvelle forme de rencontre, a indiqué mardi le ministre irlandais de la Santé, Micheal Martin (…)

Les hommes semblent donc entamer plus souvent les conversations avec des femmes tandis qu'ils sortent fumer une cigarette à l'extérieur en toute légalité entre deux boissons.

"Apparemment, le point de départ des rencontres se fait à l'extérieur", a déclaré Martin à un journal norvégien, plaisantant en outre sur le fait qu'il avait peur à présent que certaines personnes se mettent à fumer pour faire des rencontres.

 

Pas bête ça.... me donnerait presque l'envie d'en allumer une, juste pour voir. Une étude sociologique, quoi (une de plus !) : les effets de la cigarette en tant que facilitateur interpersonnel.*

 

Nan, m’écoutez pas. En fait, fumer c’est mauvais pas bon. Les poumons deviennent tout noirs, ensuite on a plus de souffle, alors on peut plus faire de sport, ni même monter un bête escalier sans faire de bruitage à la Dark Vador. Et je vous dis pas l’haleine. Impossible de faire un bisou à son chéri : vous appréciez d'avoir l'impression d’embrasser un cendrier, vous ? Beuark et re-beuark.**

 

En tout cas, l'exemple irlandais a convaincu les Norvégiens, qui ont donc décidé d’interdire de fumer dans les bars et restaurants à partir de juin. Suite et fin de la dépêche :

 

 La semaine prochaine, les touristes atterrissant à l'aéroport d'Oslo seront accueillis par une affiche sur laquelle deux personnages tenant un poisson disent "la seule chose que l'on fume ici c'est le saumon".

 

Ils ont de l’humour dans le grand Nord, quand même… non ?

 

* Je tiens à préciser aux âmes sensibles ainsi qu'aux mauvais esprits que je ne fume pas… et que je n'ai pas l'intention de commencer ! Même pas dans l'intérêt de la science.

** Pour ceux qui en ont ras la casquette d'être confondus avec le cendar lors des blind tests, mon pote Cityzen a une méthode absolument géniale, et qui marche ! N’hésitez pas à lui envoyer un p'tit mail.

 

Ce matin, un lapin...

 

De retour à la civilisation après un chouette week-end en forêt. Plutôt cool, les week-ends prolongés quand même, non ? Mais vous savez ce que je n’aime pas, avec les week-ends ? C’est qu’à chaque fois, après, il y a un lundi matin… Mais consolation : aujourd’hui il fait beau, alors on garde le sourire, et même que youpi.

 

Pour prolonger au maximum les bienfaits de ces quatre jours de break, je vous propose un petit exercice d’étirement des zygomatiques. Note aux malchanceux qui ont travaillé vendredi : vous pouvez le faire aussi, en guise d’échauffement pour le prochain week-end (3 jours, yeeeeeeees !).

 

Allemagne: un lièvre mord un chasseur - lundi 24 mai 2004

BERLIN (AFP) - Un chasseur s'est cru dans un dessin animé de Tex Avery, lorsqu'il s'est fait mordre par un gros lièvre, croisé au détour d'un pré dans le nord de l'Allemagne.

Selon le quotidien local Cellesche Zeitung, l'animal s'est précipité sur Juergen Marwedel, 45 ans, et lui a planté les dents dans le pied, avec une telle fermeté que l'homme a été contraint de le frapper avec un bâton pour le faire lâcher prise.

L'infortuné chasseur a aussitôt appliqué une leçon de survie : "En premier lieu, j'ai uriné sur ma blessure. Cela désinfecte", a-t-il confié au journal.

 

Visiblement, il n’y a pas que moi que la campagne rend légèrement siphonné du bocal…

 

Au pays des Bisounours

 

Aujourd’hui, je suis de super bonne humeur ! Il fait beau, c’est bientôt le week-end, je pars à la campagne… Tout va bien ! 

Quand je pense que certains disent que je passe mon temps à râler et que j’ai mauvais caractère. Ours grognon, toussa…

Moi ? mauvais caractère ? Pffffff ! Oui, bon, fatalement, quand le matin je me fais agresser avant mon deuxième café par mon patron / un client / ma mère / un vendeur de cuisine / un institut de sondage (rayer la mention inutile), j’ai tendance à oublier d’être agréable. Faut pas brusquer un ours qui se réveille, on vous l’a déjà dit pourtant !

Mais vous savez quoi ? En fait, les oursons (donc : moi itou, logique), c’est tout gentil tout mignon. La preuve en images :

 

Un ours un peu trop câlin (…) -  mardi 18 mai 2004, 20h30

JUNEAU, Alaska (AP) - Max Bergman a beau aimer la vie sauvage, il l'a vue tout de même d'un peu trop près à son goût en Alaska.

Ce lycéen suédois était tranquillement en train de s'endormir au soleil, dans un parc de Juneau lorsqu'il a senti quelque chose de vivant se blottir contre lui et se mettre à lui lécher le visage.

"Je dormais à moitié, j'ai cru que c'était un chien, j'ai essayé de le repousser".

Mais la bestiole à fourrure un peu trop câline était en fait un ourson, ourson qui, à quatre pattes, mesurait tout de même 1,20 m... (…)

 

Alors ? Elle avait pas raison ? J'vous l'dis, les gars : les oursons, y a pas plus adorable.

 

Du coup, moi, aujourd'hui, je me sens en plein Bisounoursland.

Moi je veux tout plein de bisouuuuuuuuuuuus ……….

Allez, quoi ; chantez donc avec moi (pour les paroles, c’est par là).

 

Sondage Plus Débile Ya Pas - suite

 

Vous vous rappelez le Palmarès du "Sondage Plus Débile Ya Pas", dont je vous avais parlé la semaine dernière ? Figurez-vous qu’un nouveau concurrent vient de se présenter dans les starting-blocks. Et encore une fois, il nous vient d’Allemagne.

 

L'infidélité peut être mortelle pour les hommes au coeur faible - mardi 18 mai 2004

BERLIN (AFP) - La moitié des Allemands décédés d'une crise cardiaque en faisant l'amour ces 30 dernières années n'étaient pas en compagnie de leur femme dans leurs derniers instants, révèle un magazine allemand s'appuyant sur une étude du Centre de médecine légale de l'université de Francfort (ouest).

L'étude, qui a analysé 56 cas d'hommes décédés lors d'un acte sexuel sur une période de 30 ans, "montre que la moitié des victimes sont mortes dans les bras de leur maîtresse ou dans une maison close, alors que seuls un quart d'entre eux sont morts dans le lit conjugal", (…).

Le quart restant a été victime d'infarctus en pratiquant un plaisir solitaire, ajoute le magazine.

L'étude se base sur 30.000 autopsies effectuées ces 30 dernières années, dont 60 - 56 hommes âgés en moyenne de 59 ans et quatre femmes - ont conclu à une mort par arrêt cardiaque pendant un ébat amoureux.

Les chercheurs n'ont pas encore d'explication rationnelle (...)

 

Remarque préliminaire : on pourrait penser en lisant cette dépêche qu’il y a eu des tas d’Allemands qui ont mouru pendant l’acte sexuel (ouh ! dit comme ça, qu’est-ce que c’est moche !). Or, 60 cas sur 30.000, ça ne représente que 0,2 % seulement… S’agit-il là d’un échantillon représentatif ? Je suis pas statisticienne, mais j’ai pas l’impression. Mébon, on va pas se la jouer tatillon en pinaillant pour des détails.

 

En poussant un peu plus le raisonnement, on pourrait également s'interroger sur l'utilité d'une telle étude. Remuer la boue ? Faire des remous ? Ou tout simplement, pour le magazine qui l'a publié, est-ce un moyen facile pour faire de l'audience ?

 

Mais la question que je me pose, moi : ces 60 Allemands, est-ce qu’ils avaient une Porsche ou une BMW ? On nous cache tout, on nous dit rien …

 

Travailler c’est trop dur

 

Ce post pourrait tout aussi bien s’intituler "Le lundi au soleil"… Hé oui, la semaine ne fait que commencer et déjà, avec la météo superbe de ces derniers jours, on aurait tous bien envie d’être ailleurs qu’au bureau. Pas vrai ?

Pas sûr que ça vous remonte le moral, mais il y a peut-être un moyen de faire passer le temps plus vite au bureau. Une petite sieste, par exemple. Avantage : ça permet d’être en super forme après le boulot, pour bien profiter de la soirée ! Des millions de personnes ont déjà adopté cette solution :

 

Un Européen sur quatre s'endort sur son lieu de travail - lundi 17 mai 2004

HELSINKI (Reuters) - Un Européen sur quatre s'est déjà endormi sur son lieu de travail, selon une étude publiée lundi.

Si les Néerlandais se montrent les plus résistants, les Irlandais, eux, décrochent la palme des Européens qui succombent le plus facilement à la tentation.

"Les longues journées, les tâches routinières, les réunions qui s'éternisent, la contemplation de leur écran d'ordinateur poussent les salariés européens à s'endormir sur leur lieu de travail", déclare dans un communiqué l'un des co-auteurs de l'étude du site d'emplois en ligne Jobline. (…)

 

Vous êtes tentés ? Alors attention : dormir au boulot, c’est un métier ! Comment éviter de se faire pincer ?

 

Conseil de base : éviter de ronfler ! Ca paraît crétin comme ça, mais nombre de postulants dormeurs se font fait choper bêtement, leurs naseaux ayant soudainement pris quelques libertés sonores pendant une période de somnolence incontrôlée.

 

Autre principe de base : éviter de s’affaler sur la table. Primo, côté discrétion, l’effet est quelque peu raté. Deuxio, pour peu que vous ayez laissé des dossiers sur la table susmentionnée, il est sûr que votre tête va instinctivement se positionner pour utiliser lesdits dossiers comme oreiller. Résultat : vous risquez de vous retrouver avec des marques disgracieuses tatouées sur l’une de vos joues par les papiers. Ou pire, par de l’encre toute fraîche si vous aviez eu la fâcheuse idée d’utiliser ces papiers pour griffonner quelque chose dans les cinq minutes précédant l’assoupissement.

 

Pour les pros : dormir les yeux ouverts ! En cas de prise en flag’, on peut toujours prétendre réfléchir très intensément à un problème quelconque (note : ne pas oublier de prévoir au préalable une liste de sujets de réflexion plausibles).

 

Le hic : garder les yeux ouverts en toutes circonstances demande une très longue pratique. Alors pour les néophytes, il vaut peut-être mieux utiliser des lunettes noires pour dissimuler les paupières hermétiquement closes. Profitons du soleil radieux pour justifier cet accessoire habituellement incongru dans un bureau…

 

1 Européen sur 4… je suis sûre que parmi vous, certains ont déjà succombé à la tentation. Ce qui serait sympa, c’est que vous nous donniez vos trucs perso pour pouvoir dormir tranquille au bureau. Allez, soyez chics, faites-nous profiter de votre expérience ! Après tout, un blog c’est fait pour ça : faciliter les échanges…

 

Bovins suisses ou vraies peaux de vaches ?

 

Nos voisins helvétiques sont réputés pour leur lac (de G’nèèèève, plus connu chez nous sous le nom de "lac Léman"), leurs banques, leurs chocolats (miam), leurs couteaux, leur sens aigu de l’hygiène... Et pour leurs vaches laitières.

 

Ben justement, parlons-en de leurs vaches laitières. Moi je croyais que les vaches suisses paissaient gentiment dans leurs alpages, toutes pimpantes dans leur robe violette et blanche, avec une énorme cloche sous le menton, et entourées de marmottes appliquées à bien replier un certain papier d’alu autour d’une succulente plaque de chocolat. Oui je sais, je regarde trop la tévé. Faut dire que j’ai du mal à résister au chocolat… Mais je m’égare, là. Revenons à nos moutons. Euh… à nos vaches laitières. Vous visualisez bien tous l’image, là ?

 

Ben zavez tout faux ! Loin de ressembler à la vache M…(biiiiiip), la vache suisse est une furieuse, une combattante, une guerrière même. Une vraie peau de vache, en somme. Meuuuuh non, je délire pas ! Ca s'est passé aujourd'hui, dans le Valais :

 

APROZ (AFP) - A ma gauche Tonnerre, à ma droite Lambada: les deux vaches laitières s'élancent l'une contre l'autre comme deux lutteurs de sumo, sous les encouragements de 12.000 spectateurs. (…)

Les vaches d'Herens, à la robe marron fonçé, sont naturellement agressives, explique David Moulin, un éleveur de 36 ans. Elles passent tout l'été à se chamailler dans les alpages, où le bovin dominant s'attribue la meilleure herbe. Depuis les années 1920, les éleveurs locaux ont stimulé cet instinct bagarreur en organisant des compétitions pour sacrer "la reine des reines". (…)

"Les vaches normales sont bonnes pour produire du lait, de la viande ou regarder les trains passer. Celles-ci ne sont pas comme ça: elles sont intelligentes, elle sont fières, elles chassent les autres, c'est impressionnant", affirme David Moulin.

Le tournoi d'Aproz attire des spectateurs de toute la Suisse: hommes politiques, banquiers, infirmières, vedettes de la télévision, grand-parents et petits-enfants. La finale est télévisée en direct.  (…)

Chaque combat singulier dure de cinq à 10 minutes. Mais ce dimanche, Tonnerre et Lambada ont lutté pendant trois-quarts d'heure, meuglant et trépignant dans la boue, sous les cris de joie des aficionados. (…)

 

Plus fort que nos vachettes landaises, quand même ! De vrais pitbulls, ces vaches suisses…