Les Délires de Ferdie l'Oursonne

News de people : enfin une actualité heureuse

 

Le 13 février dernier, tombait sur nos téléscripteurs une nouvelle bien attristante. A la veille de la St Valentin, Barbie (vous savez ? la Barbie, de Mattel…) annonçait aux médias consternés sa séparation d’avec Ken.

 

Petit rappel pour ceux qui n’avaient pas suivi cette triste affaire :

 

Barbie et Ken se séparent après 43 ans de romance - vendredi 13 février 2004, 6h59

New York (AP) - (…) Après 43 ans de vie commune et à la veille de la Saint-Valentin, le couple de plastique le plus célèbre se sépare.

La vice-présidente de Mattel Russell Arons, et accessoirement directrice commerciale du couple, a expliqué que Barbie et Ken avaient le sentiment "qu'il était temps de prendre le temps de la réflexion et de se séparer pendant quelque temps".

"Comme tous les couples de célébrités, leur romance de Hollywood est arrivée à sa fin", a déclaré Arons avant d'ajouter aussitôt que Barbie et Ken "resteront amis". (…)

Barbie avait rencontré Ken sur un plateau de télévision pour une publicité en 1961 et ne s'étaient plus quittés. (…)

Pour Arons, cette séparation est sans doute due en partie à la réticence de Ken à se marier.

 

Hé bien, aujourd’hui, j’ai la joie et l’immense plaisir de vous annoncer que le célibat de Barbie est terminé ! Elle a enfin trouvé l’âme sœur en la personne de Blaine, un sublime surfer australien.

 

Le surfer Blaine, nouveau petit copain de Barbie - mardi 29 juin 2004, 18h52

Los Angeles (AFP) - Barbie, la plus célèbre poupée du monde, a jeté son dévolu sur un surfer australien, Blaine, après s'être séparée en février de Ken, son fiancé depuis 43 ans, a annoncé mardi le fabricant de jouets américain Mattel.

Pour sélectionner son nouvel amoureux, la poupée mannequin a reçu les conseils de plus de deux millions de fillettes (…).

Grandi à Sydney, Blaine, les "cheveux décolorés" et la "peau brunie" par le soleil, a fait ses gammes de surfeur à Hawaï avant de s'installer en Californie, selon Mattel, qui précise que la pizza est son plat préféré. Le blond et lisse Ken restera en vente, mais en "tant que simple ami de Barbie". (…)

 

Le nouveau petit copain de Barbie a été choisi à l’issue d’un véritable casting – c’est la grande mode en ce moment ! Les quatre prétendants, Blaine, Steven, Diego et Ken (le survivant ? mouaaarf !) ont été présentés au jury sur le site web barbie.com. Les petites filles étaient invitées à élire le meilleur prétendant ou bien décider que Barbie devait rester célibataire, pour "voir ses copines" et faire "du surf et du shopping".

 

Savez quoi ? Elle a vraiment aucun goût cette Barbie ! Déjà, rester aussi longtemps avec ce petit minet de Ken, qui refusait obstinément de s’engager davantage, c’était ridicule. Le larguer après 43 ans… alors là, respect ! Mais si c’était pour se coller avec c’te débile de surfer… Parce que franchement, Blaine, il a quand même une bonne tête de mec qui s’la joue, non ? Mais si mais si, allez vérifier sur le site mentionné plus haut, vous verrez…

 

Naaaaan. Selon moi, y a pas photo : le seul mec potable de la bande, c’était quand même Diego. Non ? Ou alors, les petites filles l’ont trouvé tellement craquant qu’elles ont voulu le garder pour elles…. Y a pas plus égoïste et vachard qu'une bande de gamines en folie devant un mec !

 

Bon, redevenons sérieux deux minutes (j'adore les challenges). Le site Barbie.com, dans sa version française du moins, déclare avoir pour mission d'être "attrayant, ludique et épanouissant". Il vise à encourager les petites filles "à être créatives et à explorer leurs intérêts personnels au travers d'une variété d'activités passionnantes". Ah ça c'est sûr ! Inciter les gamines à élire le mec de la blondasse en plastique, c'est les amener à être créatives... Ne serait-on pas en train de créer une nouvelle génération de pétasses ? Qui ne pensent qu'à leur look et aux garçons ? Un troupeau d'écervelées superficielles, en somme ? A ceusses qui lisent ces lignes et qui ont des enfants : pourriez-vous, je vous prie, éclairer notre lanterne à la lumière de votre expérience ?

 

Never Tear Us Apart

 

Vous vous rappelez le groupe Models ? 3 superbes mannequins, une blonde, une brune, une black, qui avaient enregistré une reprise de Fame ? En 2002, M6 avait lancé une super opération dans le cadre de Graines de Star : un casting permettant à une jeune fille de gagner un contrat d’un an dans une agence de mannequins… et une place de chanteuse dans le groupe Models. Super opération marketing : les Models ont sorti une chanson à 4 (Ding-a-Dong, encore une reprise !), puis ont disparu.

 

Pourquoi je vous parle de ça ? Tout simplement parce qu’après l’opération marketing sus-mentionnée, on aurait pu penser qu’on avait touché le fond…. Hé ben non !

 

Vous vous souvenez du groupe australien INXS ? Qui chantait entre autres Original Sin, Devil Inside, Suicide Blonde… bref que du bon vieux rock’n’roll qui déchire grave ? Le groupe est devenu plus discret à partir de 1997, lorsque son chanteur, Michael Hutchence, s’est suicidé. Depuis, les membres survivants ont essayé de continuer, avec des chanteurs occasionnels (ça existe, les missions d’intérim dans le monde du rock ?).

 

Il y a quelques jours, les-dits survivants ont annoncé qu’ils s’étaient rapprochés de Mark Burnett pour lancer un immense casting visant à remplacer Michael Hutchence.

 

Je vous vois déjà hausser les épaules : "Qu’est-ce qu’elle nous fait, là, l’Oursonne ? On s‘en fiche comme de nos premières socquettes à pompon !"

 

Figurez-vous que Mark Burnett est le créateur d’émissions telles que "Survivor" (l’émission dont a été adaptée Koh Lanta) ou "The Apprentice" (16 candidats tous plus ambitieux les uns que les autres  s’affrontent pour gagner un poste et un seul au sein l’empire de Donald Trump). En clair : c’est de la TV-réalité.

 

Donc, pour m’exprimer plus clairement : le nouveau chanteur d’INXS sera le lauréat d’une émission de TV-Réalité ! Une sorte de "A la recherche de la nouvelle star", quoi ! Mais avec un enjeu un peu plus substantiel. Intégrer un groupe mondialement connu.

 

L’émission, baptisée Rock Star, consistera en une série d’auditions à travers le monde. Le gagnant rejoindra les rangs d’INXS pour enregistrer leur nouvel album, "Elegantly Wasted", et participera à leur tournée mondiale.

 

Et là, moi, je dis non ! Mais comment osent-ils ? D’abord, personne ne pourra jamais remplacer Michael Hutchence !  Trop charismatique, trop beau, trop…. tout quoi !

 

OK, il y a déjà eu plusieurs groupes qui ont perdu des musiciens, et qui les ont remplacé sans souci. Mais quand il s’agit du chanteur, ou du leader… c’est plus difficile ! Les Rolling Stones sans Brian Jones, ça passait encore, mais sans Mick Jagger, ils seraient quoi ? Les Beatles sans John Lennon ? Et Queen sans Freddie Mercury, c’est plutôt pathétique… Le seul groupe qui soit arrivé à gérer le décès du chanteur, à ma connaissance, c’est AC/DC. A moins que je ne me gourre ? Et là, je fais appel à vos connaissances…

 

En tout cas, pour moi, INXS sans Michael Hutchence, ce ne sera jamais INXS. Et parmi les meilleurs souvenirs de ma vie, certains sont liés à sa voix, et à cette chanson :

 

Don't ask me

What you know is true

Don't have to tell you

I love your precious heart

 

I, I was standing

You were there

Two worlds collided

And they could never tear us apart

 

We could live

For a thousand years

But if I hurt you

I'd make wine from your tears

 

I told you

That we could fly

'Cause we all have wings

But some of us don't know why

 

I, I was standing

You were there

Two worlds collided

And they could never ever tear us apart

 

Alors, où que tu sois aujourd’hui, Michael, merci pour les émotions que tu as suscitées. En espérant que tout ne soit pas gâché par le sordide de la TV réalité.

 

Quel est le comble pour un surfeur ?

 

Vous vous rappelez ces petites devinettes qu’on se posait dans la cour de récré ? Style :

- Quel est le comble pour un coq ? Avoir la chair de poule

- Quel est le comble pour un électricien ? Ne pas être au courant

- Quel est le comble pour un coiffeur ? Raser les murs et friser la mort

- Quel est le comble pour un caramel mou ? Se prendre pour un dur

 

Bon j’arrête là, on pourrait y passer des heures, et le sport n’en sortirait pas grandi (n’est-ce pas Jean-Mimi ?).

De plus, une fois qu’on a quitté l’école primaire, on se lasse vite de ce genre de blagues à 30 centimes d’euro.

 

Pourtant, Intel a décidé de ressortir des placards le jeu du "quel est le comble de…". Dépoussiéré, modernisé, certes :

 

Surfer en surfant - PARIS (AFP), le 24-06-2004

Pour ceux qui ne peuvent se passer de leur e-mail même pour quelques heures, et même à la plage, une solution: la planche de surf avec accès internet.

Le leader mondial des semi-conducteurs, l'américain Intel, a produit ce gadget pour la promotion d'une compétition de surf qu'il sponsorise ce mois-ci en Angleterre, rapporte le magazine britannique New Scientist.

Sur le dessus de la planche de surf a été intégré un ordinateur à écran tactile avec panneaux solaires, protégé de l'eau de mer par une couverture plastique transparente. L'accès internet se fait par une antenne wi-fi. Il y a même une webcam incorporée.

 

Des esprits taquins (mais loin de nous cette idée, n'est-ce pas ?) pourraient qualifier cette performance technologique de "polyvalence multifonctionnelle"… ou vice versa, on sait plus trop bien !

 

Les p’tits gars d’Intel avaient déjà démontré leur esprit décalé via leurs pubs pour les Pentium (vous vous rappelez le Blue Man Group ? Les bonhommes bleus bien délire... Non ? alors, vite, allez là, vous verrez mieux ce que je veux dire).

Mais là, ils font quand même très fort : pour faire du surf, vaut quand même mieux être un peu concentré sur ce qu’on fait, non ? Trouver la bonne vague, se mettre debout, rester debout...

 

Remarque, quand on réfléchit, il y a quand même du bon : avec leur planche, on peut naviguer sur Internet tout en étant à la plage… pratique pour les accros du Net, en ces périodes estivales !

 

Tiens, en parlant de vacances : pour patienter jusqu'à ces jours bénis des Dieux, si on s'en faisait juste une p’tite dernière, pour la route ?

Allez ! à la demande générale, collégiale et unanime de moi toute seule, une spécial dédicace pour Cityzen :

 

Quel est le comble pour un magicien ? 

Oublier sa baguette chez le boulanger.

 

Oui, je sais : je sors.

 

Le travail c’est la santé

(…rien faire c’est la conserver !)

 

Petite conversation téléphonique avec Cityzen.

« Ca va pas du tout, Ferd, tu crains du boudin ! Tu blogues presque plus en ce moment… Non mais franchement, à quoi ça sert que t’aies un blog si t’écris pas ? »

Honte, rouge feu aux joues, les yeux braqués sur le bout de mes petons, pas de trou de souris à l’horizon… Mé-heu ! Pamafôtamoi, circonstances exténuantes, étou étou…

 

Pour bien resituer le contexte, il faut vous dire que ça faisait presque un an que j’avais arrêté la majeure partie de mes activités professionnelles. Depuis septembre dernier, mon emploi du temps de ministre constituait en une demi-journée de travail par ci par là. Un boulot de mercenaire, payé à la mission, une intervention rapide, nette et sans bavure, et au revoir M’sieurs dames.

 

Mais le 14 juin 2004 devait transformer ma vie bien tranquille en un véritable enfer…

 

Tout a commencé par un rendez-vous pourtant fort sympathique, avec une chef d’entreprise comme je les aime : jeune, dynamique, souriante, amicale. Résultat : dès le lendemain 8h30, je me retrouvais à l’autre bout de la région pour commencer une mission énooooooorme. Du coup, je travaille beaucoup plus, genre tous les jours, 9 heures par jour… et donc, beaucoup moins de temps pour le blog !

 

Et là, le sieur Cityzen me rétorque, impitoyable : « Menfin, Ferd, t’exabuses là, moi aussi je bosse, et pourtant je blogue quand même ! A quoi elle servirait la pause de midi, sinon ? »

 

Arf… sauf que dans la zolie p’tite boîte où je suis missionnée, la pause de midi sert essentiellement à renforcer la cohésion des troupes. On mange donc tous au bureau, sauf rendez-vous à l’extérieur, bien sûr, tous autour d’une table basse, assis sur un fauteuil, un pouf, une banquette… et on papote de tout et de rien. L’enfer, je vous dis !

 

Et pour vous dire combien ce boulot est exigeant et pénible. Lundi dernier, grand ramdam annuel de la Fête de la Musique. L’occasion de sortir dans les rues, d’écouter des musiciens, de chanter (ah oui, l’oursonne écrivant ici est de la famille des oursonnes chanteuses. Mais on en reparlera plus tard…).

Hé ben cette année, nada, que couic, mordicus !

 

Cause que, au boulot, ce soir-là, on avait organisé une soirée VIP pour un client. Et nous voilà, donc, obligés d’aller boire du champagne et manger des petits fours et des macarons dans un club privé parisien, en regardant un hypnotiseur faire son numéro.

 

Un hypnotiseur, me direz-vous ? Bof bof… C'est d'un banal ! Qui n’en a pas vu, chez Sébastien ou ailleurs ? D'toutes façons, c'est du chiqué, alors...

Oui, certes, sauf que là, le gars était bien là, juste devant moi. Il a vraiment pris des gens au hasard dans la nombreuse assistance, et pas des complices amenés là à l’avance. Devant nos yeux zébassourdis, l’hypnotiseur a endormi une dizaine de personnes et leur a suggéré qu’elles étaient à la plage. Et mes dix cobayes de s’allonger et de prendre la pause pour parfaire leur bronzage… Comme le soleil était "vraiment très très chaud", ils ont dû ensuite se passer de la crème solaire sur la figure. Et les dix bronzeurs de se frotter les joues et le nez, soigneusement, pour ne pas oublier un seul centimètre carré de peau, devant une assemblée hilare…

 

Numéro suivant : l’hypnotiseur endort une jeune femme : elle s’effondre d’un coup, comme une poupée de chiffons. Il la relève, et lui demande de raidir tout son corps, tel une barre d’acier. Ensuite, le gars dispose deux tables à environ un mètre l’une de l’autre, et couche la jeune femme de telle sorte que sa tête repose sur une table et ses pieds sur une autre. Le corps toujours aussi droit qu’un i majuscule à l’horizontale. Et là, l’hypnotiseur demande à un malabar de s’asseoir sur le ventre de la frêle jeune personne qui pionce sans se douter de rien… Et malgré le beau bébé d’environ 100 kilos qui la prend pour un rocking chair, la nana n’a pas bougé d’un poil, raide comme la justice ! Ca a l’air de rien, dit comme ça, mais je vous jure : à voir, c’était plus qu’impressionnant ! Et au réveil, la jeune personne en question ne se souvenait plus de rien, elle n’a même pas voulu nous croire quand on lui a dit ce qu'il s’était passé.

 

Non mais franchement : vous vous rendez compte de ce qu’on est obligé de faire pour gagner sa vie, dans mon boulot ?

  

Petite précision, qui peut avoir son importance (surtout si ma nouvelle chef lit un jour cette note) : même si mon côté oursonne fait que je râle beaucoup, j’adoooooooore cette nouvelle mission. Boîte extra, ambiance agréable, collègues sympa… Ca me réconcilierait presque avec le monde du travail ! (presque, j’ai dit…).

 

Un bien beau parti

 

Décidément, nos compagnons à quatre pattes inspirent beaucoup les fêlés en tout genre. Après la mode pour chiens, voici maintenant la vie de chien… milliardaire.

  

Jasper, chien britannique actionnaire, favori du concours des animaux gâtés - mardi 22 juin 2004

LONDRES (AFP) - Jasper, un chien qui possède des actions, roule en limousine, paie des avocats et ne mange que des mets délicats, est bien placé pour remporter un concours de l'animal de compagnie le plus dorloté de Grande-Bretagne que doit diffuser mercredi la chaîne de télévision privée ITV1.

Ce croisé de doberman et de labrador noir "est un chien merveilleux, mais il est aussi très riche" avec sa fortune en actions estimée à 195.000 euros, résume Sir Benjamin Slade, son propriétaire. (…)

L'aloyau de boeuf, la sole et les moules de Nouvelle-Zélande fraîchement pêchées constituent son menu quotidien. L'animal vit dans un magnifique manoir construit au 13e siècle sur un terrain de 1.000 ha dans le Somerset (ouest de l'Angleterre), auprès de Sir Benjamin.

"Jasper est un chien à part", explique ce dernier, il "n'aboie jamais, apprécie peu l'effort physique - d'ailleurs il ne sait même pas nager - mais est un maître dans les relations sociales."

En 1998, le bâtard est devenu le premier chien de Grande-Bretagne à payer ses propres honoraires légaux lors de la bataille pour sa garde entre Sir Benjamin et son ancienne compagne. (…)

 

Malheureusement, l’histoire ne dit pas si Jasper est également célibataire…

 

Une mode qui a du chien

 

Culotte de cuir et chapeau tyrolien pour les chiens bavarois - mercredi 16 juin 2004

STRAUBING, Allemagne (Reuters) - Les chiens du Land allemand de Bavière peuvent désormais admirer les paysages alpins en "Lederhosen", la culotte de cuir traditionnelle prisée par leurs maîtres.

La créatrice de mode pour chiens Hildegard Bergbauer, qui fabrique déjà pour eux des chapeaux tyroliens et des vêtements de pluie, estime que la culotte de cuir sied mieux aux teckels et autres petits chiens, mais va aussi bien aux caniches, aux épagneuls et aux boxers.

(...) "L'idée marche très bien: les gens trouvent cela très drôle", a expliqué Bergbauer.

Certains articles sont plus pratiques que d'autres, ajoute-t-elle.

"Les chapeaux ne sont pas si commodes pour se promener. Mais les Lederhosen conviennent aux chiens qui s'y habituent".

 

Les chiens qui s'y habituent. Mouais...

 

On avait déjà les bandanas pour bergers allemands et autres labradors, les petits impers Burberry pour Yorkshire et les mini-manteaux en laine pour caniches venant d’être toilettés (enfin : tondus). Sans oublier la robe de mariée pour chienne (surtout, ne voyez là aucun sens caché).

 

Maintenant, on passe au costume folklorique.

 

Quand le chien n’est plus un animal (un être vivant, quoi), mais juste un jouet, une poupée mannequin qu’on habille et déshabille suivant son humeur. Pfffffff….

 

A quand le costume de Superman (Superdog ?) ? d'académicien (avec la p'tite épée sur le côté et le tricorne) ? d'astronaute ? Ah oui, astronaute, c'est déjà fait, depuis quarante ans. Si,si, relisez "On a marché sur la Lune", vous verrez Milou en scaphandre. Mais au moins, Milou avait l'avantage d'être un chien de BD... Encore que ! Est-ce que Bill se déguise aussi, lui ?

 

Et au fait, c'est bien Bill, son nom au chien ? Nan, parce que Boule, ça fait pas vraiment prénom de petit garçon, non plus...

 

Légumes made in USA

  

Etats-Unis: c'est officiel, les frites sont un légume frais - mercredi 16 juin 2004

WASHINGTON (AFP) - C'est officiel, les frites sont un légume frais, a annoncé mardi le département américain de l'Agriculture (USDA). (…)

"Les frites roulées dans la pâte à frire sont considérés comme périssables", dans le cadre de la loi sur les produits agricoles périssables, a indiqué George Chartier, porte-parole de l'USDA. (…)

Cette décision n'est pas sans rappeler la tentative de l'administration Reagan de classifier le ketchup comme légume dans le cadre des repas distribués dans les écoles américaines. Le tollé soulevé avait conduit à l'abandon très rapide de ce projet.

 

Effrayant. On comprend mieux pourquoi 65% des Américains sont en surpoids…

 

Tout se perd, ma bonne dame !

 

Hé ben voilà, ça y est.

A force d’automatiser à outrance tous les gestes de la vie quotidienne… voilà qu’on empêche les honnêtes travailleurs d’exercer leur occupation en paix !

Dernier exemple en date : ça se passe à Furiani, charmante petite bourgade de Corse (4.000 habitants) devenue célèbre il y a quelques années pour son activité d’écroulage de tribune de foot (quand je vous dis que tout fout l’camp).

 

Corse: des braqueurs quittent bredouilles une banque au coffre automatisé

BASTIA (AFP), le 15-06-2004

Des braqueurs ont quitté bredouilles mardi une banque de Furiani, près de Bastia, le système entièrement automatisé du coffre ne permettant pas aux employés de leur remettre d'argent, selon la police.

Deux hommes encagoulés et armés ont pénétré vers 09h00 dans l'agence du Crédit Mutuel de Furiani et exigé des employés qu'ils leur remettent le contenu du coffre. Ces derniers leur ont expliqué qu'une nouvelle technologie ne leur permettait pas d'accéder à un coffre entièrement automatisé qui "avale" les espèces éventuelles à mesure qu'elles sont déposées par les clients et qu'ils ne peuvent en aucun cas l'ouvrir, comme cela est mentionné sur une affichette à l'entrée de la succursale.

"A aucun moment nous ne détenons des espèces, pas même de fonds de caisse, car nous n'y avons pas accès", a expliqué un responsable de la direction de la banque.

Les braqueurs se sont énervés, ont légèrement molesté trois employés, et ont fini par partir à bord d'un véhicule au volant duquel un complice les attendait.

 

Si maintenant, même nos braves bandits corses ne peuvent plus exercer tranquilles…

Bon, les gars, soyons sérieux deux petites seondes, maintenant. Vous exabusez, là ! On vous l’a dit et répété : la banque, c’est plus une filière d’avenir. Faudrait voir à vous reconvertir ! J’sais pas moi… ah si ! vu que les tribunes ne sont pas encore aussi sécurisées que les agences bancaires, essayez donc les paris sur les matchs de foot ! Je comprends pas du tout pourquoi, mais il semblerait qu’en ce moment, ce soit la grande mode… Enfin, moi j’dis ça, j’dis rien…

 

Brrrrrrr

 

Hallucination due au manque d’oxygène ? Mysticisme ? Mythomanie ? Ou phénomène paranormal ? Une drôle d’aventure est arrivée à l’un des derniers conquérants de l’Everest.

 

Les fantômes de l'Everest - lundi 14 juin 2004

KATMANDOU (AFP) – (…) le sherpa qui détient le record de vitesse de l'ascension de l'Everest affirme que les esprits des alpinistes morts hantent les pentes du plus haut sommet du monde.

Pemba Dorji Sherpa, 26 ans, qui dit n'avoir mis que huit heures et dix minutes le 21 mai dernier pour parvenir à 8.848 m d'altitude, a raconté à l'AFP avoir vu des "ombres noires" près du sommet.

"J'étais en train de battre le record et je me suis arrêté trois fois entre 8.000 et 8.748 m pour boire du thé. Là, sur un îlot rocheux, j'ai vu des esprits qui ressemblaient à des ombres noires venir vers moi, me tendre les mains et quémander quelque chose à manger", a dit M. Pemba.

"Je pense que c'était les esprits des alpinistes tués pendant ou après l'ascension de l'Everest", dit-il évoquant les quelque 200 personnes qui ont perdu la vie sur le "toit du monde".

"Beaucoup de corps sont encore sur la montagne et la victime d'une chute reste toujours pendue à sa corde", a dit le sherpa qui propose que l'on observe des rites et cérémonies pour la délivrance des âmes des disparus. (…)

M. Pemba lui-même, qui est bouddhiste, portait un médaillon du Dalaï-Lama, le chef spirituel des Tibétains.

"Je n'ai pas eu peur des esprits grâce au médaillon du Dalaï-Lama et d'une amulette donnée par un bonze d'un monastère de la région de l'Everest avant l'ascension", dit-il. (…)

 

Vous, je sais pas, mais moi, cette histoire me fait froid dans le dos…De quoi faire des cauchemars, cette nuit ! Les oursons, c'est pas trouillard en général, mais là... j'crois que je vais dormir avec la lumière allumée ! Heureusement qu'il n'y a pas de montagnes par ici...

 

Comment le bleu vint à la bière ou De la réflexion oursonnienne

 

Tout démarra de cette petite dépêche aux allures bien insignifiantes, et fort peu plausible.

 

Une bière bleue pour les amateurs de films et séries de science fiction - GUATEMALA (AFP), le 11-06-2004

Une brasserie guatémaltèque va produire de la bière de couleur bleue à la demande de Paramount Pictures (…), pour les amateurs de films et de séries de science-fiction, a annoncé vendredi un représentant du fabricant de boisson.

Selon le chef du département exportation de l'entreprise guatémaltèque, Jimmie Shepherd, la couleur bleue est la couleur officielle des fans de Star Wars et de Star Trek, célèbres film et série de télévision, qui se réunissent "au moins quatre fois par an" lors de grands rassemblements aux Etats-Unis, où la bière sera vendue.

"Cela a été un véritable défi de faire la bière de cette couleur sans perdre son goût original", a-t-il dit, sans révéler la quantité qui sera produite annuellement.

 

Elle a l’air court, cette dépêche, pourtant elle a enclenché tout un processus de réflexion, assez lent vu l’heure tardive et la rude journée que fut ce vendredi. On aurait même pu entendre les rouages quelque peu grippés de mes neurones fatigués grincer au fur et à mesure du déroulement de la cogitation.

 

Alors, pour illustrer la pénibilité de la chose, je vous ai retracé un plan détaillé du cheminement de mes réflexions, histoire de. Comme ça, vous allez pouvoir visiter les coulisses de ce blog. Voir un peu comment l’Oursonne sélectionne et décortique les informations qui constituent la base de ses délires. Début de la visite guidée. Si vous voulez bien me suivre...

 

Heure H : Découverte de la dépêche

 

H + 20 secondes : Arrivée à la fin du texte, je grommelle un "Hein ?" peu amène et décide de recommencer la lecture. J’ai pas dû tout comprendre.

 

H + 1 minute : J’ai enfin fini de décortiquer la première phrase (trop longue de toutes façons).

 

H + 1 minute et demie : Attends ! Je viens de percuter : de la bière BLEUE !!!! J’aimerais bien savoir ce qu’ils ont mis dedans pour qu’elle soit bleue… Du curaçao, peut-être ? Hummmm…

 

H + 1 minute 45 secondes : Après avoir soulevé un sourcil dubitatif (mon côté M. Spock, sans doute - ah oui, j’oubliais de préciser que je suis une fan de Star Trek. La série originale. Celle avec le Capitaine Kirk), j’attaque le 2^ème paragraphe.

 

H + 3 minutes : pfffff ! ils pourraient pas faire des phrases plus claires ? Je recommence la lecture du 2^ème paragraphe. L’Oursonne est un animal têtu.

 

H + 4 minutes : trois questions existentielles et fondamentales me taraudent :

- c’est guatémaltèque comme nom, Jimmie Shepherd ?

- que le bleu soit la couleur officielle des fans de Star Trek, je veux bien l’admettre. Après tout, c’est la couleur de l’uniforme du Docteur McCoy et de M. Spock. Mais Star Wars ? Pourquoi donc ?

- ils font de la bière au Guatemala ?

 

H + 5 minutes : Mééééé ! Star Trek, ce n’est pas qu’une série ! D’abord y a au moins 4 ou 5 séries différentes. Et en plus, ils ont aussi commis une bonne dizaine de films. Sans compter au moins un dessin animé. ! Pfffff. Connaissent même pas Star Trek, chez Mâme Paramount…

 

H + 10 minutes : Après plusieurs minutes à essayer de me rappeler les titres des 5 séries Star Trek, puis les scénarios des 10 films du même nom, je reprends la lecture. Depuis le début, parce que j’ai déjà oublié le contexte.

 

H + 12 minutes : Mouaaaarf ! Ils sont trop nuls ! Ca s’appelle pas un "rassemblement" mais une "convention". Ils pourraient au moins faire semblant de s’intéresser à leur cible marketing…

 

H + 15 minutes : j’ai relu la dépêche dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, en diagonale… Menfin ? ce sera vendu qu’aux US ?!!!!

 

H + 30 minutes : j’ai ressorti mon passeport, trouvé sur Internet la date de la prochaine convention Star Trek, astiqué mes fausses oreilles de Spock, repassé mon T-shirt "Beam me up Scotty" (pour ceux qui ne connaissent que la v.f. : "Energie, M. Scott !"). Je suis fin prête pour aller goûter de mes propres papilles cette fameuse bière bleue. Compte rendu à mon retour, bien sûr.

 

Et voilà ! Un nouveau délire tout chaud sorti du four ! Et après ça, il ne reste qu'une seule chose à faire : coucouche panier, papattes en rond... Vous vous rendez peut-être pas bien compte, mais ce genre de réflexionage intense et violent, c'est épuisant...

 

Et nous voici à la fin de notre visite. N'oubliez pas le guide, s'il vous plaît...