Et voilà, suite des aventures du départ en vacances. Comme quoi, l’aventure, ce n’est jamais qu’un état d’esprit !
6 heures après le début de ce voyage, je commençais enfin à en voir le bout : la terre espagnole, rouge vif, la mer bleu lagon
L’avion atterrit sans plus d’encombre !
Un vrai miracle quand j’y repense, vu tout ce qui m’était arrivé ce matin-là
Mais la journée n’était pas finie
Descente de l’avion, ça commence à vraiment sentir les vacances. Il fait beau, on a tous sorti nos gafas negras (ça fait pas couleur locale, ça ?), et on se masse devant l’unique tapis à bagage de ce petit aéroport provincial. Et là, nouvelle frayeur : mes sacs n’arrivent pas
Mes compagnons de vol ont tous récupéré valises, sacs, cantines, poussettes, pare-choc de voiture (hein ?? Mais oui, c’est bien un pare-choc que je vois sur le tapis ! Oulala
.). Et moi, je suis plantée là, les bras ballants et les mains vides. Je me résigne à me diriger vers le comptoir des Bagages perdus (mais comment on dit "perdu" en espagnol ?). Et là, miracle : mes deux sacs apparaissent l’un après l’autre, tous seuls, au milieu du tapis tout vide. Ouf et re-ouf !
Je sors de la zone sous douane, et je fonce vers les stands de location de voiture. Et oui, je ne suis pas encore arrivée, me reste encore 150 bornes à faire
Il y a plein de monde (encore ?), mais je m’en fous : j’ai réservé mon futur destrier de course depuis Paris, hé hé hé. C’est pourtant bien le bordel devant ces comptoirs
Après une heure d’attente, j’ai tellement faim que je vais finir par bouffer mon passeport. Mais c’est enfin mon tour. Gag : l’employée qui deux secondes plus tôt jacassait en français avec le couple passé juste avant moi ne sait plus parler français ! Aïe ! C’est donc dans un doux mélange d’anglais et d’espagnol que nous faisons affaire. Je me fais l’impression d’une baroudeuse professionnelle, perdue au fond d’un pays de l’autre bout du monde. Histoire de peaufiner le personnage, mes nouvelles clés de voiture à la main, je me dirige vers la cafeteria de l’aéroport pour m’offrir un sandwich bien mérité. Tant que je gagne je joue
je commande aussi un soda. Ca marche ! Magique
Armée de ces munitions, le moral remonté en flèche, parée à toute éventualité, je me retrouve dans le parking de l’aéroport. Je commence à bien le connaître, vu le nombre de fois où je suis venue
C’est donc sans aucun problème que je trouve mon bolide, pourtant soigneusement camouflé (une voiture Hertz, garée derrière le bureau Europcar, juste en face des places Centauro
broutilles !). Je fais un tour d’inspection : qu’est-ce qu’elle est mignonne ! Doit rien valoir sur la route, mais elle est toute mignonne. Une bagnole de gonzesse, quoi. Ca va me changer.
Je m’installe au volant, termine mon sandwich en deux coups de dents de carnassière, et ouvre ma bouteille de soda. Et je repeins l’intérieur de la voiture au coca ! Mon jean aussi d'ailleurs, mais ça c’est pas grave, c’est rafraîchissant, après tout il fait 37° dehors
Je sors un Kleenex de mon sac (parée à toute éventualité, je vous dis), constate au passage que malgré le trou béant, tout le contenu de mon sac est toujours présent à l’appel, et éponge tant bien que mal. Le coca, ça colle
Réglage des rétros
Vérification du contenu de la boîte à gants : papiers du véhicule, constat (en espagnol, rien que l’idée que je pourrais avoir à le remplir et comment je ferai d’abord ? - m’amuse beaucoup), manuel d’utilisation de la voiture (ça, même en espagnol, je comprends tout !), gilet fluorescent (obligatoire en Espagne si on veut sortir de la voiture sur la route)
Test des différentes commandes... On peut y aller !
Il est 15h30, et j’ai encore plus d’une heure de route (ben quoi ? 150 km, une heure : normal, non ?). Mais là, ça va mieux, même beaucoup mieux ! Le petit jouet pour gonzesse se révèle être un vrai petit bolide. Pas beaucoup de reprise, c’est vrai, mais très agréable à conduire. Et somme toute, assez rapide. Un vrai plaisir. L’autoradio est très moche, mais plutôt complet. Et il fait même lecteur de CD ! Alors que quand j’ai réservé la voiture, il n’était question que d’un bête lecteur de k7
Mais la plus belle surprise : je réalise au bout de 80 km qu’en plus, cette mini voiture a la clim ! Le pied ! L'extase !! Je trouve une station radio qui diffuse des standards des années 80, et c’est en chantant que j’arrive à la barrière de péage. Se puede pagar con la Visa ? Vale. Et je continue à chanter tout le long de la route jusqu’à destination. Estoy de vacaciones !!!!
Trop tranquille, là, l’Oursonne. Trop optimiste sur ce coup-là. Comment ai-je pu croire que mes mésaventures avaient pris fin ? Ce n’était là qu’une légère accalmie avant de nouvelles bourrasques...
Hé oui, l’aventure continue, encore
ferdie, chui naz là, je vais aller dormir, mais ce blog a l'air terrible!!je reviens demain!!
Rédigé par : identik | 15 septembre 2005 à 23:45
j'espère que le week va te laisser du temps pour nous raconter la suite :-)
Nath une fervente lectrice
Rédigé par : nathpop | 17 septembre 2005 à 17:12
arrrrrrrrrrrrrrrrrrrrg !
Mais quand vas tu le finir ce sacré post !!!!!!
Rédigé par : Cityzen | 20 septembre 2005 à 09:26